« Nous n'avons pas fait une révolution. De quelle révolution parle-t-on ! » Poète et essayiste, le professeur Abdelaziz Kacem est dans l'indignation. Dès les premières semaines après le 14 janvier 2011, des milliers de jeunes tunisiens, pris de désespoir, ont pris la mer pour rejoindre Lampedusa. Pour lui, ce geste est fort symbolique d'un désenchantement, précoce. La Tunisie est entrée dans un non-Etat, pour basculer rapidement vers un Etat Kamourisé. Lire aussi Emna Menif: Entre les populistes, les «tout Islam politique» et les «tout anti-Islam politique» Fadhel Moussa: La Tunisie en quête d'une reconfiguration et d'une gouvernementalité Anis Marrakchi: Sauvons la démocratie, elle a des vertus que l'autocratie ne peut avoir Selma Mabrouk: La révolution et après ? (Vidéo) Elyès Jouini: Œuvrer au rétablissement de l'espoir Ridha Ben Mosbah: Sauver la transition d'un nouvel échec qui serait fatal Mustapha Ben Jaafar: Est-ce l'heure du sursaut ? Yassine Brahim: Plusieurs batailles sont à mener... (Vidéo) Kamel Jendoubi: Le courage d'un peuple Yadh Ben Achour: La révolution, un rappel de mémoire Mustapha Kamel Nabli: La longue marche de la Tunisie de l'«espoir fou» vers le «grand désespoir» (Vidéo) Hakim El Karoui, en préface du livre Tunisie, Dix ans et dans Dix ans : Une Tunisie démocratique, libre et toujours debout Tunisie 2011 – 2021 : Ce qu'il faut retenir et ce qu'il faut bâtir : une série d'interviews vidéo et un ouvrage collectif Mustapha Kamel Nabli : Une étroite voie de sortie existe, à condition ... (Vidéo)