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Les mémoires de Houcine Abassi: Révélation des secrets d'un intense combat
Publié dans Leaders le 22 - 04 - 2023

Pourquoi Béji Caïd Essebsi, alors Premier ministre, n'a pas tenu à garder le pouvoir en 2011, après l'élection de l'Assemblée nationale constituante, laissant les constituants rédiger la loi suprême, et continuer à exercer ses fonctions ? Houcine Abassi, à peine élu à l'époque secrétaire général de l'Ugtt, apporte sa propre réponse. Dans ses mémoires qu'il vient de publier sous le titre de Tunisie, les opportunités dilapidées (Editions Nirvana), il révèle son pressentiment. Depuis 2011, Caïd Essebsi, avance-t-il, était en pourparlers avec Ennahdha et notamment son chef, Rached Ghannouchi, répondant souvent à nombre de ses requêtes. «Il y avait une promesse de Ghannouchi, écrit-il, à ce que Caïd Essebsi devienne président de la République après les élections du 23 octobre 2011, sur proposition de l'Assemblée nationale dès son élection. (…) Ghannouchi voulait garder Caïd Essebsi et le porter à la présidence de la République. Mais, les alliés d'Ennahdha, et essentiellement le CPR, l'avaient catégoriquement refusé, déterminés qu'ils étaient à ce que Moncef Marzouki soit le président, menaçant de rompre toute alliance.»
Cette révélation, étayée par nombre d'autres faits, fait partie d'une série de témoignages historiques apportés par Houcine Abassi dans ses mémoires. Après un passionnant récit sur ses origines, son enfance et la constitution de sa personnalité, il revient dans quatre grands chapitres sur son engagement «fortuit» au sein de l'Ugtt, son mandat de secrétaire général de la centrale syndicale (2011 -2017), le Dialogue national (2013) et les grandes questions arabes internationales, avec l'évocation du Prix Nobel de la paix 2015 attribué au Quartet et les opportunités dilapidées, faute d'avoir su exploiter cette prestigieuse distinction.
Tout au long de 300 pages d'un récit enregistré et confié pendant deux années à une équipe de rédacteurs chevronnés, Houcine Abassi se révèle en toute franchise, montrant d'autres facettes de son caractère, rapportant des scènes inédites, revenant sur des moments forts, évoquant des trahisons, regrettant des choix. A le lire, on l'entend parler : cash !
N'était-ce sa grand-mère
Racontant son enfance, puis sa prime jeunesse, Houcine Abassi livre un récit époustouflant. Il est né le 19 août 1949 dans un petit hameau, El Ababsa, à 7 km de Sbikha, dans le Kairouanais, au sein d'une famille très pauvre. A six mois seulement, il perdra sa maman qui le laissera seul, sans autres frères ou sœurs, livré à sa grand-mère paternelle, Aïcha. Cette grand-mère, veuve, sans ressources, sera sa grande protectrice, son refuge, son soutien, veillant à l'envoyer au koutteb, s'éreintant à le faire inscrire dans une école primaire à Kairouan, l'y accompagnera pendant trois années, pour s'occuper de lui, et demeurant toujours à son secours. Cette relation bien particulière contribuera largement à la formation de son personnage. Les années d'enfance et de jeunesse de Houcine Abassi seront des années de pauvreté, d'endurance, mais aussi de détermination et de persévérance.
Ayant choisi l'école normale des instituteurs, afin de pouvoir accéder à une bourse, puis à un travail garanti, Abassi décrochera son diplôme d'instituteur et sera affecté, en 1969, à l'école primaire de Haffouz. Deux ans après, il sera promu en 1971 surveillant au lycée secondaire de Nasrallah, toujours dans la même zone, et découvrira alors l'écart entre le statut des instituteurs et ceux des surveillants. Le déclenchement de l'engagement syndical finira par s'opérer quelques années plus tard.
Habib Achour en modèle
Depuis sa jeunesse, Houcine Abassi avait cultivé une aversion vive de la politique, des idéologies, des partis… Observant ce qui se passe autour de lui, et multipliant les lectures, il était convaincu de l'opportunisme régnant. Son idéal était plutôt des leaders syndicalistes comme Farhat Hached et Habib Achour qui se dévouent à la défense des travailleurs et des opprimés. Achour aura sa préférence. Il apprendra, plus tard, à le connaître de près et apprécier son caractère. Ce qui le fascinait toujours en lui, c'est son attachement à l'indépendance de l'Ugtt vis-à-vis du pouvoir, sa sincérité et ses valeurs non négociables. Il s'en proclamera.
Houcine Abassi fait entrer les lecteurs de ses mémoires dans le vif du sujet : les coulisses de l'Ugtt. Il revient sur son adhésion au syndicat des surveillants et surveillants généraux, la création des syndicats de base, l'accession au syndicat régional (en 1983), son élection à sa tête (en 1997), puis au bureau exécutif de l'Union régionale de l'Ugtt à Kairouan en 2002. A partir de 1997, il sera mis à la disposition de l'Ugtt à plein temps. Tout va alors s'accélérer : Abassi sera élu en 2006 au bureau exécutif de la centrale syndicale en qualité de secrétaire général adjoint, chargé de la législation et des études. Le congrès de 2011 l'élira secrétaire général, succédant à Abdessalam Jerad.
Revisitant ce parcours, Houcine Abassi raconte en fait, au-delà de sa propre personne, tant de moments forts vécus par la centrale syndicale, de tiraillements internes, de crises, d'affrontements avec le pouvoir, notamment en 1986, sous Mzali, de trahisons, de manipulations et de connivences… Un témoignage de première main, sans fard, percutant, haletant, où les faits détruisent tant de fausses légendes et font tomber tant de masques. De nombreux dirigeants syndicaux, idéalisés, en prennent pour leur grade. Ils ne seront pas les seuls, comme on le découvrira dans les chapitres suivants : des chefs de parti, des élus et des ministres seront confondus par leurs tromperies.
Au cœur de la transition
Le récit de son mandat de secrétaire général de l'Ugtt, dès le lendemain de la révolution de 2011, est édifiant. Houcine Abassi l'entame, en effet, en remontant quelques années auparavant, aux évènements du bassin minier (2007-2008). Missionné pour se rendre sur les lieux, il avait rapidement réalisé la fausse piste autoritaire et répressive empruntée par les autorités, malgré ses mises en garde, et qui finira par des affrontements lourds en dégâts et en conséquences. L'histoire se répètera en décembre 2010, avec l'éclatement des premiers mouvements de protestation à Kasserine et Thala. Une fois de plus, il sera un témoin oculaire du même embourbement des autorités dans le refus de tout dialogue et le recours à la force et à la répression. La leçon n'a pas été retenue.
A la tête de l'Ugtt, il s'engage en première ligne tout au long de la période 2011-2017, face à tous les soubresauts qui secoueront la Tunisie. D'emblée, il avait réalisé le grand risque de l'islamisme rampant et de l'hostilité manifestée par Ennahdha à l'égard de la centrale syndicale, cherchant à la diviser, la déstabiliser, voire l'anéantir pour mettre la main sur le pays. Abassi rappelle plusieurs épisodes, allant du dépôt de détritus devant les locaux de l'Ugtt jusqu'aux tentatives de prise d'assaut, sans omettre de pointer du doigt la constitution des milices sous forme de «comités de protection de la révolution.» Très proche de Chokri Belaïd, il avait vécu dans la chair son assassinat, déplorant non seulement la perte d'un ami fidèle mais aussi l'atteinte à un symbole patriotique. Abassi raconte une scène effroyable, lorsqu'il avait été admis à se recueillir devant sa dépouille ensanglantée et le visage fracassé. Le meurtre de Mohamed Brahmi, un autre ami proche, l'endeuillera profondément et redoublera sa détermination à combattre les auteurs de ces crimes et leurs commanditaires.
Christine Lagarde au siège de l'Ugtt
Fait inédit dans l'histoire des syndicats et du FMI, Christine Lagarde, directrice du Fonds monétaire international, en visite à Tunis début février 2012, demandera à rencontrer le secrétaire général de l'Ugtt. Ravi de cette opportunité, Abassi exigera que l'entretien se déroule au siège de la centrale syndicale et que l'escorte de Mme Lagarde se limite juste à l'entrée. La rencontre sera très utile, permettant à Abassi d'exhorter le FMI à soutenir la Tunisie. Ils se reverront à trois reprises, dont une à Washington DC.
Le rendez-vous secret entre Caïd Essebsi et Ghannouchi arrangé par Abassi
L'année 2013 sera cruciale pour la Tunisie, comme pour l'Ugtt et son secrétaire général, surtout après les assassinats politiques, le sit-in du Bardo et la suspension des travaux de l'ANC. Reprenant ses démarches pour instaurer un dialogue national, et cherchant à y rallier Nidaa Tounes et Ennahdha, Abassi révèle avoir pris l'initiative d'organiser une rencontre secrète entre Béji Caïd Essebsi et Rached Ghannouchi. Elle se déroulera dans la résidence d'un ami à lui, dans la banlieue nord de Tunis, et permettra de briser la glace. Mais, d'après lui, «l'arrangement» convenu entre les deux chefs de parti à Paris scellera une entente restée confidentielle dans ses détails mais palpable dans ses expressions.
Revenant sur la genèse du Dialogue national et ses péripéties, Houcine Abassi livre le témoignage précieux d'un acteur central. Parmi les « pépites » rapportées, l'évocation d'une taupe infiltrée au cœur du dispositif, parmi les négociateurs, au nom d'un grand parti, et qui s'arrangeait à fuiter les informations…Mais, cet aspect anecdotique est dérisoire par rapport aux moments forts vécus, aux tensions subies, aux manœuvres de torpillage évitées. Le récit de l'aboutissement réussi est édifiant.
Mehdi Jomaa, le choix regretté
La séquence du choix de la personnalité indépendante devant former un gouvernement transitoire est largement étayée dans ces mémoires. Houcine Abassi passe en revue divers candidats (Noureddine Hached, Chawki Tabib…), des nominés qui ont décliné la proposition (Mohamed Salah Ben Aissa…) ainsi que des personnalités de premier plan (Ahmed Mestiri, Mohamed Ennaceur et Mustapha Filali). Il raconte avec force détails les contacts établis, la position des partis et le round final jusqu'à quelques minutes avant la proclamation de Mustapha Filali qui s'est finalement excusé…
Comment s'est alors opéré le choix de Mehdi Jomaa?
Houcine Abassi le révèle, coupant court à toutes les versions jusque-là propagées. En fait, c'est lui, et lui seul, qui y a pensé. A peine nommé ministre de l'Industrie dans le gouvernement Ali Laarayedh en mars 2013, Mehdi Jomaa a tenu à rendre visite au secrétaire général de l'Ugtt - ce qui était une première - pour l'assurer de ses bonnes dispositions à l'égard de la centrale syndicale. «Au départ, il était coopératif, accélérant certains dossiers bloqués et révoquant des chefs d'entreprises publiques nommés par Ennahdha,» écrira-t-il. «C'est à lui que j'ai immédiatement pensé lorsque Filali n'a pas accepté », ajoutera-t-il. Abassi racontera comment il en a parlé d'abord à ses coéquipiers dirigeants de l'Ugtt et aux autres membres du Quartet, avant de sonder Ghannouchi. Le leader d'Ennahdha y opposera un refus net. « Ce n'est pas l'un des nôtres. C'est Jebali qui l'a fait venir. Vous ne le connaissez pas. Si vous persistez à le choisir, vous finirez par le regretter», lui dira-t-il.
Mehdi Jomaa accédera à la Kasbah, non sans avoir évité un torpillage systématique, déminé par Abassi. Il se plaira dans ses nouvelles fonctions et commencera à planifier des réformes à moyen terme, oubliant que son mandat n'est que transitoire. Abassi le lui rappellera et commencera à s'en méfier. Alors qu'il était en mission syndicale au Caire, Me Fadhel Mahfoudh, bâtonnier des avocats et partenaire du Quartet, l'appelle de toute urgence pour lui dire qu'il a été «convoqué» par des proches de Mehdi Jomaa lui indiquant que le chef du gouvernement tient à le voir. Il lui apprendra que l'entretien se déroulera dans un appartement du frère de Jomaa, sans la présence de ce dernier, et que l'objectif était de le sonder quant à la candidature de Jomaa à la présidence de la République. Sentant l'ampleur de la manœuvre, Abassi appellera immédiatement Jomaa pour l'en dissuader et s'empressera de rentrer le lendemain à Tunis. Il le rappellera de nouveau et le pressera d'annoncer publiquement qu'il ne se portera pas candidat, ce qu'il fera le soir même. Abassi évoquera les difficultés rencontrées par l'Ugtt avec le gouvernement au sujet de nombreuses revendications déjà acceptées. Il finira par déclarer qu'il a regretté son choix.
Le Nobel, en grande consécration
Houcine Abassi consacre le dernier chapitre de ses mémoires aux questions arabes et internationales et au Prix Nobel de la paix 2015, l'opportunité dilapidée par la Tunisie. Dès sa constitution sous la férule de Farhat Hached, l'Ugtt a acquis une large dimension internationale qui a contribué à l'indépendance. Depuis lors, et au fil des décennies, elle s'est imposée par sa combativité et ses positions avant-gardistes. Le rôle qu'elle a joué ces dernières années et sa contribution à la sortie de crise en 2013 lui ont valu une grande appréciation de par le monde. Sa consécration - ainsi que ses partenaires du Quartet - par le Prix Nobel en a été une immense illustration. Houcine Abassi revient sur le récit de ce couronnement, livrant quelques détails croustillants. C'est ainsi que l'Ugtt devait compter sur ses propres ressources et le soutien de syndicats amis pour payer les frais de voyage et de séjour de sa délégation, n'ayant bénéficié d'aucune contribution financière officielle. La tenue officielle pour la cérémonie de remise des prix qui est la Queue de Pie, avec cravate blanche ou papillon noir, est coûteuse. Heureusement que Moncef Barcous l'a confectionnée bénévolement. Pour l'anecdote, Abassi dira qu'il s'en est voulu en omettant d'inviter le célèbre tailleur tunisien à accompagner la délégation à Oslo, puis Stockholm.
Le mot de la fin sera sous forme d'une réflexion pertinente, pour l'histoire. Houcine Abassi regrettera que la Tunisie n'ait pas su tirer profit de toute l'aura que lui a conférée le Prix Nobel de la paix. D'immenses opportunités se présentaient à divers niveaux et dans diverses régions du monde. Sur le plan intérieur, il estime que les solutions deviennent difficiles à trouver et mettre en œuvre. Toute sa crainte est de voir le peuple en proie à la division. La Tunisie a besoin d'un salut économique urgent et d'une stabilisation sociale impérative, qui ne sauraient provenir que du dialogue.
Tunisie, les opportunités dilapidées
de Houcine Abassi
Nirvana, mars 2023,


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