Venir en aide aux entreprises, petits commerces et usines endommagés lors de la révolution, tel est l'objet de l'initiative lancée par un groupement constitué de banquiers, assureurs, avocats et représentants de la société civile. Les démarches vont bon train pour obtenir le feu vert du gouvernement provisoire et légaliser cette commission qui a pour nom «Relance». L'idée a été soufflée par le président de l'UTICA, M. Hamadi Ben Sedrine, et une première cellule a été mise en place afin d'entamer un travail d'investigation et répertorier les entreprises qui ont été entièrement endommagées. Estimées à plus de cinq cents et à des pertes ayant atteint les deux milliards de dinars, ces entreprises ont arrêté leurs activités faisant plus de cinquante mille chômeurs. Bien évidemment, l'action est repartie sur deux volets juridique et financier d'où cet appel lancé aux avocats et aux banquiers pour participer activement aux travaux de cette commission. Par ailleurs, des contacts ont été entrepris avec des partenaires étrangers comme la commission européenne ou la Banque Africaine du Développement (BAD) pour chercher des schémas de financement non gouvernementaux. Les compagnies d'assurances tunisiennes sont aussi invitées à s'impliquer au sein de cette commission, d'autant que la majorité des entreprises concernées y sont affiliées.