La chambre criminelle de la cour d'appel à Monastir, a prononcé jeudi son verdict et décidé d'interdire au chef de service des constructions et des équipements au sein du commissariat régional de l'éducation à Monastir, de poursuivre la gestion de cet établissement public et d'exercer une fonction publique, a indiqué hier à la correspondante de la TAP dans la région, Ferid Ben Jeha, porte-parole à la cour d'appel. Accusé dans une affaire de corruption, conformément aux articles 83 et 84 du code pénal, une peine de prison a été également prononcée à son encontre, avec une réduction de 15 à 6 ans de prison, selon la même source. En mois de novembre 2015, des entrepreneurs en bâtiments avaient déposé une plainte dénonçant les pratiques exercées par l'accusé dans cette affaire, qui a été arrêté, en flagrant délit, en recevant une enveloppe de 1000 dinars sous forme de pot-de-vin, a précisé la même source. Faux monnayeurs Par ailleurs la même chambre a condamné deux personnes respectivement à 10 ans et à 5 ans de prison pour falsification de monnaie, a indiqué, hier, le porte-parole de la cour d'appel de Monastir Farid Ben Jeha. L'affaire remonte au 19 janvier 2016 quant un client a été arrêté après avoir remis à un conducteur de taxi un billet falsifié de 20 dinars, a-t-il rappelé. Une autre personne, qui était complice du fraudeur, a été également appréhendée à la ville de Bembla (gouvernorat de Monastir). Les deux suspects ont été traduits devant la justice, a ajouté la même source à la correspondant de la TAP.