Un public très nombreux a assisté récemment à la maison de la culture Ibn Rachik au spectacle donné par la troupe artistique chinoise de la province du Hunan. Cette dernière a ébloui l'assistance durant une heure et demie. Ce spectacle varié venait célébrer le Nouvel An chinois qui annonce également l'arrivée du printemps. La nouvelle année chinoise, qui sera placée sous le signe du coq, s'achèvera le 15 février 2018. A travers une multitude de tableaux, le public découvrait ou redécouvrait des aspects de la musique et de la danse chinoise qui se base sur les performances et les prouesses individuelles des musiciens ou des danseurs. Le voyage était fabuleux vers d'autres contrées, qui, aussi lointaines soient-elles, devenaient très proches. La musique jouée sur scène par différentes formations était en live et en background, étant donné qu'une bande orchestre de musique électronique était diffusée, poussée au maximum qu'elle était. Cela était de nature à chauffer les ambiances. Le printemps était donc accueilli avec un morceau joué avec des instruments traditionnels. Puis la danse d'opéra prenait la relève avec la performance d'une danseuse qui jonglait avec un foulard long. Puis une ode à la Chine était symbolisée par une danse traditionnelle en groupe. Deux musiciennes avaient pris la relève jouant avec finesse d'instruments à cordes sous le signe d'une nuit de lune et de fleurs sur le fleuve du printemps. Et d'un autre côté, la clownerie n'était pas en reste avec l'acrobatie d'un clown qui a fait largement participer le public à ses jeux et à ses « trucs. » Beauté de la province du Hunan La danse allait reprendre par la suite pour chanter la beauté de la province du Hunan située à l'intérieur de la Chine dans un festival des lanternes à Mayang. Un duo formé d'une chanteuse et un chanteur ont interprété également un autre opéra traditionnel. D'un autre côté, l'amitié entre la Chine et le monde arabe a été mise en scène à travers un tableau de danse sur une musique qui rappelle la musique arabe et qui avait des sonorités turques. Une danse traditionnelle des Ouïgours pour poser cette question : pourquoi les fleurs sont si rouges ? Deux acrobates allaient enchaîner avec un numéro exceptionnel de plasticité et savoir-faire avec force et beauté. Les danses en groupe reprenaient par la suite pour célébrer une Chine splendide. Ce spectacle a fortement plu au public présent qui a manifesté son émerveillement par les multiples et longs applaudissements qui suivaient chaque tableau. Ce spectacle qui s'inscrivait dans le cadre de la coopération culturelle entre la Tunisie et la Chine, était organisé par le ministère tunisien des affaires culturelles, le ministère de la culture de la république populaire de Chine et l'ambassade de Chine en Tunisie.