Ces derniers jours, l'intérêt des gens pour les prévisions météorologiques est de plus en plus important. D'importantes quantités de pluie et de grêle ont été enregistrées dans certaines régions. Des superficies de cultures céréalières et légumineuses et d'arbres fruitiers ont été impactées par les fortes pluies accompagnées de crues et de grêle de grosse taille qui se sont abattues, ces derniers jours sur le nord-ouest ce qui a provoqué des dommages notamment au niveau des superficies de cultures céréalières ce qui mène à lancer le débat sur l'assurance agricole en ce temps de perturbations météorologiques parce qu'il parait que peu d'agriculteurs sont assurés contre ces risques. Dans le secteur agricole, le Fonds d'indemnisation des dégâts agricoles causés par les catastrophes naturelles créé par la loi des finances 2018 vise à indemniser les agriculteurs ou les pêcheurs ayant subi des dégâts suite à des catastrophes naturelles. Le Fonds assure l'indemnisation des dégâts agricoles suite aux calamités naturelles telles que les inondations, les tempêtes, les vents, la sécheresse, les chutes de neige et la gelée. Le taux de dédommagement destiné aux agriculteurs est dans la limite de 60% des dégâts au cas où ces derniers dépassent les 25%. En 2024, les chiffres du Comité générale des Assurances (CGA) montrent que le nombre sinistres déclarés fait état de 1 261 sinistres liés à l'assurance grêle et mortalité du bétail, en légère baisse de 0,9% par rapport à 2023. Dans l'absence de l'obligation d'adhérer à l'assurance contre les risques des catastrophes naturelles, un effort de sensibilisation à l'importance des assurances agricoles est crucial pour minimiser l'impact des risques notamment sur les petits exploitants agricoles. Dans son rapport publié en 2018, la Caisse Tunisienne d'assurance Mutuelle Agricole (CTAMA) avait déja émis une série de propositions afin de faire améliorer cette branche. En effet, l'intervention de l'Etat se manifeste à travers la création de dispositifs de solidarité et de partage de risques par la création du fonds de calamités naturelles. S'ajoute à cela la participation au financement par des primes versées par les agriculteurs. De son côté, l'assureur est tenu de fournir un effort en mettant en place des contrats d'adhésion auprès des structures d'encadrement publique, privée et syndicale. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!