Il n'y avait pas photo entre le CA et l'USBG. En effet, le Club Africain s'est promené face aux protégés de Chokri Khatoui. Il a vaincu et convaincu et profité pleinement de cette journée en grignotant deux précieux points au leader espérantiste et au Club Sportif Sfaxien. Les Clubistes n'ont pas peiné dimanche dernier en scorant à six reprises et en affichant une forme rassurante. Chiheb Ellili qui n'e s'est pas présenté pour le point de presse à cause d'une voix récalcitrante doit être content de la prestation de ses joueurs qu'il a certainement félicités à la fin du match. Il doit être satisfait du rendement de Darragi qui a marqué deux buts et qui fut à l'origine des quatre autres réalisations. Il doit également être satisfait de voir Khélifa, Chenihi et Rusiké marquer. Et il doit également être content de la paire Ayedi/Ghandri au milieu de terrain. Un compartiment sur lequel repose toute la stratégie clubiste. Ayedi s'est exprimé à la fin du match pour affirmer que : « Les joueurs ne pensent qu'au jeu et ceux qui ont parlé de problèmes entre moi et Abdi se trompent. Nous autres joueurs, nous ne pensons qu'à mouiller le maillot » Du côté USBG, il n'y avait pas de quoi pavoiser. Les six buts marqués ont marqué Chokri Khatoui qui n'a pas cherché à cacher quoi que ce soit : « je ne cherche pas à justifier quoi que ce soit car la victoire du Club Africain est méritée. Ceci étant dit, il faut savoir que les conditions de préparation pour ce match ne furent pas bonnes. Nous étions loin du minimum requis sur tous les plans. Physiquement, mentalement, techniquement, rien n'a marché et j'estime que dans l'état actuel des choses après les problèmes vécus, il est difficile d'éviter ce genre de débâcle. Je suis désolé pour le large public de l'USBG qui ne mérite pas de voir son équipe de football perdre de la sorte. » C'est triste pour une équipe qui a fait l'essentiel en se qualifiant pour le play-off et qui doit accueillir l'Espérance de Tunis en demi-finales de la coupe de Tunisie. Il faudrait penser à remédier à cette situation car l'USBG n'a pas le droit de perdre comme il l'a fait. En fait, le reproche s'adresse surtout aux joueurs qui, quel que soit la nature du litige qui les oppose aux responsables du club, n'ont pas le droit de lever le pied. Les couleurs d'un club, c'est sacré. Surtout quand elles représentent toute une ville. Toute une région. Il est vrai que les joueurs de ces derniers temps n'ont pas ce sentiment d'appartenance à une région. C'est pourquoi, ils peuvent facilement fermer les yeux après une raclée pareille... et roupiller !