Le tribunal de première instance de Tunis a eu à juger dernièrement une femme et deux hommes pour vol et complicité. Les faits ont éclaté suite à une information parvenue aux agents de la police judiciaire relevant du district du Bardo. Ces derniers ont réussi à arrêter les suspects qui sont impliqués dans cette affaire de vol à main armée et dont le butin est estimé à deux cent mille dinars, outre 700 g d'or subtilisés. Le vol a été mené par deux hommes qui ont agi en connivence avec un troisième complice, une femme mariée, celle-ci était la tête pensante de l'opération. Elle a monté tout un plan en vue de dévaliser la maison de l'une de ses proches, partie avec son mari pour effectuer le rite de la Omra. Cette femme avait, en effet, incité les deux hommes à aller s'emparer du coffre-fort de la victime qui contient une somme d'argent estimée à deux cent mille dinars ainsi que 700 grammes d'or. Les deux hommes ont escaladé la clôture de la maison, et fracturé la porte d'entrée. Soudain, ils furent surpris par la présence de la femme de ménage qui surveillait la maison durant l'absence des maîtres de céans. Cette dernière fut neutralisée par les deux hommes avant qu'ils ne défoncent la garde robe et s'emparent du contenu du coffre-fort ouvert à l'aide d'une meule à disque. Une fois leur forfait accompli, ils prirent la fuite laissant la femme de ménage dans un état piteux. Après avoir retrouvé ses esprits, elle s'est adressée aux agents de police qui ont réussi à identifier en un très court laps de temps les auteurs du vol. Interrogés, ils ont reconnu les faits avant d'indiquer aux enquêteurs la cache de leur butin. Une grande partie de l'argent, et pratiquement toute la quantité d'or ont été récupérées. Les trois accusés ont comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre de leur forfait. La femme a clamé son innocence, avouant au juge qu'elle n'a jamais eu l'idée de dévaliser la maison de sa cousine, et qu'elle n'était pas au courant du vol commis. Elle a été appuyée par son avocat qui demanda son acquittement. Quant aux deux autres accusés, ils sollicitèrent la clémence de la cour qui appréciera.