Le président de la FIVB Ary Graça est, depuis dimanche, parmi nous pour une visite qui prendra fin aujourd'hui même. Sa venue a été rendue possible grâce au président de la FTVB Dr Firas El Filah qui est à la tête de la FTVB depuis quatre mois seulement et qui est en train d'accomplir un travail gigantesque pour une meilleure visibilité de du volley-ball en Tunisie et qui fait tout son possible pour permettre au « six » national de retrouver le toit de l'Afrique. Hier, il tenu un point de presse en présence de son hôte et également du président de la CAVB Amrou Alouène. Le président Firas El Faleh n'a pas manqué de remercier les présents et le patron de la FTVB d'avoir accepté son invitation : « Je suis honoré par la présence de Ary Graça qui nous fait le plaisir d'être des nôtres. Il ne s'agit pas seulement d'une visite de courtoisie puisqu'il s'agira de lui proposer un plan de travail qui porte sur quatre ans. Il aura à l'étudier avant de nous accorder son aide. C'est le deal qu'on s'est posé. Il nous a clairement fait savoir qu'il est prêt à nous aider, mais dans le cadre d'un projet que nous devons lui proposer et c'est ce qui sera fait cet après-midi. » Des propos qui ont été confirmés par Ary Graça : « Je suis là pour aider la Tunisie et le volley-ball tunisien à progresser. Je suis persuadé que votre équipe nationale peut aller très loin et faire partie du gotha du volley-ball mondial. Pour cela, il faut travailler. Vous voulez de l'argent pour faire des projets, sachez que seul le travail amène l'argent. Il faut pour cela une bonne organisation. C'est la meilleure façon pour amener les sponsors vers vous. Au Brésil, nous n'étions rien, mais nous avons commencé par mettre en place un projet et nous y avons mis la bonne volonté. La suite, vous la connaissez. C'est le deuxième sport du pays après le football. Je suis en Tunisie pour aider et pour voir ce qu'on pourrait faire pour promouvoir ce sport. Il faut toutefois savoir qu'il n'est plus question de donner de l'argent comme cela, sans savoir ce qu'on en fera après. Le temps des donations est révolu. La FIVB doit savoir ce que l'on va faire avec cet argent. Si j'ai un conseil à vous donner, c'est celui d'être uni pour le bien du volley-ball. Il faut faire preuve de créativité. En fait, le sort, c'est devenu un business et il faut savoir investir car, au retour, vous serez gagnants. Vous me parlez de représentants de clubs africains dans les compétitions mondiales. Il faudrait avoir pour cela le niveau. Je ne suis pas contre cette participation, mais les sponsors le sont et ils ne sont pas prêts de donner de l'argent pour voir des matches dont le résultat est connu d'avance. Tout cela m'amène à redire la même chose. Il faut travailler. Il faut investir dans le travail. C'est la seule façon pour vous d'être présents dans les compétitions mondiales. » C'est l'essentiel des propos du président de la FIVB qui s'est prêté, sans restrictions, au jeu des questions/réponses. Bravo au président de la FTVB pour cette action. Tous les férus de volley-ball sont unanimes à dire que ça bouge du côté de la FTVB. On l'a vu lors des deux derniers championnats d'Afrique des clubs champions (Dames et Hommes). On l'a constaté lors de la finale de la coupe de Tunisie. Ce fut une belle journée ponctuée par un beau match EST-ESS. Le s »six » national se prépare pour la world-League et le championnat d'Afrique des Nations. Sans parler des équipes nationales au niveau des jeunes. Beaucoup de boulot pour le DTN Kamel Rekaya qui fait du bon boulot et qui n'a plus rien à prouver ! Cette embellie durera encore nous a déclarés Firas El Felah qui est certain que le volleyball tunisien trônera à nouveau sur le toit de l'Afrique. Peut-être bien en 2017 en Egypte. C'est notre souhait le plus cher !