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On est restés sur notre faim
Publié dans Le Temps le 15 - 07 - 2017

La 53è édition du festival international de Carthage a démarré le 13 juillet et presque timidement avec le spectacle musical tunisien : «Fen Tounès» de l'orchestre et de la chorale philharmonique de Tunis créé et dirigé par le musicien et maestro Chadi Garfi.
On attendait beaucoup de cet hommage à la chanson tunisienne, du moins durant la période couvrant soixante ans de création artistique, ô combien riche ! S'étalant de 1957, date de la proclamation de la République, à aujourd'hui. Le choix du programme s'est avéré difficile pour concocter un concert qui serait à la mesure des attentes d'un public, du moins mélomane et connaisseur, un tant soit peu. Et placé sous le signe de l'innovation au niveau de l'arrangement, voire de la nouvelle orchestration des œuvres choisies, où l'on axe sur le rythme de chaque chanson et de la polyphonie aux niveaux de la musique et du chant, « Fen Tounès » nous a laissés sur notre faim. Car le choix des créations musicales d'hier et d'aujourd'hui semblait toujours insuffisant. On avait patienté au début, attendant que le ton aille crescendo et que l'on puisse entrer dans le spectacle. Mais en vain. Pourtant, plusieurs grandes voix se succédaient sur scène, de Noureddine Béji, à Soulef, à Adnène Chaouachi, à Mohamed Jebali, à Asma Ben Ahmed, à Kacem Kéfi, à la toute jeune Nour Kama. Ces artistes, toutes générations confondues, se sont donné à fond et retrouvaient par la-même le public de Carthage. D'un autre côté, le son n'était pas ce soir-là, dans son grand jour, étant donné que le micro-chanteur permettait à peine d'écouter la voix de chacun de nos artistes. Seuls Kacem Kéfi et le chanteur populaire Rachid Mejri qui a repris entre autres chants du terroir ceux de feu Ismail Hattab étaient bien audibles. Les lumières n'allaient pas totalement avec un spectacle en plein air. On s'était crus dans une salle couverte et encore. Car les pleins feux étaient nécessaires, ce soir-là. Sinon, la timidité continuait et venait comme tuer un travail pourtant laborieux.
Omissions
Et pourrions-nous parler de mise en scène, ou tout au moins de scénographie ? Les artistes avaient certes bougé sur la prestigieuse scène du théâtre romain de Carthage, presque à leur aise. Le reste étaient des va-et vient et rien d'autre. Le danseur et chorégraphe Rochdi Belgasmi a animé un peu la scène avec des pas de danses citadines en solo où il a accompagné quelques chanteurs. Et cela s'arrêtait là. « Fen Tounès » était un spectacle certes éclectique, mais avait omis des sommités de notre chanson et de notre musique, à l'instar de Nâama qui possède pourtant le plus grand répertoire de chansons enregistrées à la radio tunisienne, Ezzeddine Idir et Zouhaira Salem. Et fallait-il seulement dépoussiérer ou revisiter des « chefs-d'œuvre» ? Chadi Garfi, concepteur de ce spectacle, aurait pu présenter des chansons « moches », car elles avaient bien existé durant la période qu'il a choisi de mettre en spectacle. Mais ceci est une autre paire de manches.


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