De tout temps, le centre de formation des jeunes de l'Etoile a toujours constitué un trésor pour préparer les pépites pleins de talents au métier de footballeur. Les exemples n'en manquent pas depuis la mise en place de ce centre sous la présidence de Othman Jenayeh et de tout temps, sont sortis de ce centre beaucoup de joueurs qui ont fait le bonheur de l'ESS voire même des équipes européennes, Karim Hagui, Zoubeir Beya, Yassine Chikhaoui et plus prés de nous Aymen Abdennour. C'est dire si cette institution rattachée au club sahélien ne constituait la fierté du public étoilé. Sauf ces dernières semaines, il s'est passé des choses qui ne sont nullement dignes de l'histoire et du passé du club. Croyant bien faire en confiant en désignant un certain Lotfi Lakbar à la tête du centre de formation (alors que jusque-là un ancien joueur Montassar Ammar s'en occupait correctement, qui plus est connaisseur en la matière), le président Ridha Charfeddine ne se doutait pas le moins du monde que l'eau pourrait couler sous les ponts du centre. En effet, première décision de ce nouveau chef du centre, c'était primo de se débarrasser de son prédécesseur Ammar et placer comme directeur technique un certain Mohamed Hassène, associé dans le civil avec le DTN dans la gestion d'une académie de football pour les pupilles, mais qui, faut-il le souligner, ne dispose d'aucun profil et encore moins d'un CV digne pour prendre une telle fonction. Le problème , c'est que la première décision prise ce nouveau directeur technique dés sa prise de fonctions, était illico d'accompagner les meilleures pépites détectées dans le centre pour les faire engager dans sa propre académie privée. Le cas de conflit d'intérêt est manifeste pour tout dire est avéré. Et c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. La guerre est carrément ouverte entre le public et Ridha Charfeddine lequel, faut-il le rappeler, n'est plus en « parfaite odeur de sainteté » auprès de son public. En effet, une campagne bien relayée par les réseaux sociaux est entrain de prendre de l'ampleur pour fustiger le comportement et la manière de faire de Ridha Charfeddine et son bureau directeur. Pour une large frange de ce public bien remonté contre son président qui demeure sereine, c'est d'abord de faire constater le fait incriminé et partant relever de ses fonctions le directeur technique récemment désigné, lequel insistons-nous, a manqué réellement à son devoir élémentaire de loyauté et de probité. Il est vrai que le football est une affaire de sous mais pas à ce point surtout avec des « gamins ». Quelle morale ? Le cas Ali Jabeur Non ce n'est pas un joueur appartient à l'équipe première de l'ESS et encore moins à l'Elite, loin s'en faut, c'est un « gamin » comme trois pommes âgé de 8 ans et qui est tout simplement doué en football. Ce pupille est doté d'une technique hors pair qui ne laisse indifférent tout férus de football. Et bien c'est ce jeune que le nouveau directeur technique de l'ESS, Mohamed Hassane a cru bien faire en le débauchant du centre de formation du club sahélien pour l'engager dans sa propre académie quitte à le céder plus tard à certains clubs intéressés par ce pur talent. Mais si l'humilité devant les faits est une vertu, on se demande comment tout cela puisse se produire sous la présidence de Ridha Charfeddine, sous les yeux d'un certain directeur sportif grassement rétribué par le club ? Comment le BD prétendant dans d'autres circonstances défendre les intérêts du club puisse avancer un argument pour défendre sa probité, voire son honneur, parce qu'il s'agit de gosses et non de football seulement. A bon entendeur !