Mine de rien, le premier trimestre entamé « hier » approche subitement de sa fin ! Considéré à juste titre par tout un chacun comme étant le plus long, il tire déjà prématurément sa révérence ! Il est vrai que l'année scolaire a coïncidé cette année avec l'entame du mois de Ramadan ; facteur qui a amputé en quelque sorte le trimestre de trente jours car toutes les attentions étaient braquées sur les rites du mois saint avec ses veillées, son rythme particulier, les préparatifs de l'Aïd durant ses derniers jours. A peine remis de cette effervescence que viennent les vacances d'une semaine. A notre sens la relative rapidité avec laquelle le premier tiers de l'année scolaire s'est évaporé, s'explique par ce calendrier haché. Ballotés au gré de ces cassures, certains élèves ne se sont pas encore retrempés dans le bain des études qu'ils se rendent compte à leurs grands regrets et désarrois que le trimestre est déjà bouclé avec toutes les conséquences néfastes, que pareils laxisme et attentisme de leur part, auraient générées.
Se rattraper Le mal étant fait, il est heureux de leur rappeler que ce premier round n'est coté en bourse que d'un coefficient mineur : 1, comparé à ses deux successeurs les deuxième et troisième trimestres dotés d'un coefficient 2. Encore faut-il que nos enfants ayant raté la première manche s'en rendent tout d'abord compte, réalisent et reconnaissent leurs erreurs ( pas évident) et se mettent dès à présent à sérieusement travailler pour combler leurs lacunes durant les vacances qui pointent à l'horizon pour qu'ils puissent suivre le rythme de leurs rares camarades studieux à la rentrée début Janvier. Mais la vraie problématique est là ; car aucun d'entre eux ne reconnaîtra avoir vadrouillé en cours de route ! Pour expliquer les mauvaises notes, tous les prétextes sont bons à avancer : trous de mémoire, professeurs leur en voulant personnellement, programmes surchargés, examens difficiles inabordables, questions pièges, manque de chance, etc.
Seul le travail paie Et les pauvres parents de tout gober allant jusqu'à culpabiliser de ne point avoir assuré plus d'heures supplémentaires à leurs enfants faute d'un budget devenu restreint, squelettique, largement entamé par les exigences de certains enseignants. Non, la solution est ailleurs ! Car à notre avis il n'est point de sujets difficiles ou faciles. Le facteur chance n'a guère droit de citation dans l'histoire. Il s'agit d'un programme généralement bien étudié par ses concepteurs : les élèves qui le maitrisent trouvent évidemment les exercices à la portée. Par contre, ceux ayant opté pour la filière peu astreignante de la cigale considéreront l'examen comme étant trop ardu (HJAR). Aux parents de sensibiliser dès à présent leur progéniture à mettre le cœur à l'ouvrage pour rattraper le temps perdu, car les deux trimestres qui s'annoncent risquent de défiler à une vitesse vertigineuse et avec un échec annoncé d'avance si d'aventure on ne se réveille pas de suite de cette torpeur. Courage, bougez-vous chers enfants vous n'en serez que les seuls et uniques bénéficiaires.