Contre vents et marées, l'Union nationale des femmes tunisiennes a tenu tête et elle vient de renaître de ses cendres, avec l'élection de l'ancienne présidente de l'Union, Radhia Jeribi, dimanche matin, à la tête de l'organisation féminine par consensus. Radhia Jeribi était la seule candidate qui s'est présentée au poste de présidente de l'UNFT. Jeribi a estimé dans une déclaration à la TAP que la tenue de ce 14ème congrès de l'UNFT a couronné un parcours de militantisme des femmes de l'Union qui ont fait preuve d'une bonne gestion et d'une organisation intègre et transparente des élections. Jeribi a rappelé, à cette occasion, l'importance du principe de succession aux postes au sein de l'Union. Plusieurs défis sont à relever par l'UNFT, a encore mis en relief Jeribi, portant notamment sur la situation de la femme d'une façon générale et la femme rurale précisément, en plus des efforts à déployer pour améliorer les prestations accordées par les centres de formation relevant de l'Union pour contribuer à la création des postes d'emploi. La décision du chef du gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour mettre à la disposition de l'Union les ressources financières afin qu'elle puisse jouer pleinement son rôle en tant qu'organisation nationale est un acquis moral pour l'Union qui a récupéré la place qu'elle se doit, a affirmé Jeribi. Les participants aux travaux du congrès tenu à Hammamet, ont également élu, samedi soir, les membres du comité central de l'organisation, composé de 50 membres qui ont été élues parmi 99 candidates. Quatorze membres du bureau exécutif ont été également élus dont 6 de l'ancien bureau exécutif. Les membres du nouveau bureau exécutif sont Wissal Jeiidi, Noura El Bouzidi, Salha Daouda, Saida Ben Safta, Sana Ettoumi, Ourida Hammadi, Chiraz Chebii, Darine Khalifa, Mongia Souayhi, Najoua Besbes, Saiida Khalfallah, Rym Abdellaoui, Fatma Derouich et Najeh Smaali.