L'endettement auprès des prestataires de soins a atteint 1576 millions de dinars Le Temps - Le problème des caisses sociales ne cesse d'être au-devant de la scène, surtout que les Caisses concernées n'avaient pas pu faire leurs prévisions et se préparer pour l'avenir, ce qui en résulte que leurs dettes sont devenues intolérables. Et, encore une fois, la solution de facilité se situe, pour certains responsables, au niveau du contribuable qui doit payer les pots-cassés, mais qui est, déjà lessivé et rogné jusqu'aux os. Le Président Directeur Général de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie (CNAM), Béchir Irmani a révélé, jeudi, que les dettes de la caisse auprès des prestataires de soins ont atteint 1576 millions de dinars. Lors d'une séance d'audition organisée par la commission parlementaire de la santé et des affaires sociales, Irmani a ajouté que les dettes auprès des prestataires publics et privés ont atteint 194 millions de dinars jusqu'au 31 janvier 2018 et 929 millions de dinars l'année écoulée. Il a fait savoir que son établissement remboursera 44 millions de dinars aux hôpitaux publics et 30 millions de dinars à la pharmacie centrale. L'objectif étant, selon lui, de maîtriser l'hémorragie de la dette des établissements sanitaires publics. Le PDG de la CNAM a, par ailleurs, appelé à organiser un dialogue global visant à évaluer le système de l'assurance maladie et à réviser les pourcentages des cotisations sociales. Il a mis l'accent sur l'importance de rationaliser les dépenses sanitaires dans les établissements hospitaliers publics, faisant savoir que le montant des prélèvements directs sur les cotisations des affiliés sociaux actifs a augmenté pour atteindre 365 millions de dinars en Janvier 2018. Pour ce qui est des retraités, leurs cotisations sociales ont atteint 20 millions de dinars, a-t-il dit. Des députés ontappelé, lors de cette séance, à la nécessité de rationaliser les dépenses sanitaires et à améliorer les services offerts aux citoyens. Ils ont suggéré de trouver des mécanismes de financement du système d'assurance-maladie et de mettre fin au gaspillage des médicaments dans les hôpitaux.