Tunisie – Renforcement de la coopération avec l'Agence de développement de l'Union africaine    Tunisie – Les députés bombardent les membres du gouvernement avec 103 questions écrites    Temps perturbé en Tunisie : pluie, orages et vents forts attendus    Xi et Poutine changent la donne mondiale au nez de Trump    À qui ? Bill Gates s'engage à faire don de 99 % de sa fortune !    Banque franco-tunisienne : l'affaire de corruption renvoyée au 26 mai    GNV investit encore dans la rénovation de sa flotte    50 joueurs, 25 pays : l'Open de Tunis célèbre son 20e anniversaire    QR code, devises, e-paiement : les nouveautés de la douane tunisienne cet été    Kairouan – Sidi Bouzid : vaste opération sécuritaire    Education : boudée par les élèves, la filière mathématiques en voie de disparition    Avril salé pour les Tunisiens : fruits et légumes à des prix records    Ligue 1 : Désignation des arbitres pour la 29e journée, avec un trio marocain pour le clasico C.Africain-Etoile du Sahel    CAN U20 – Groupe B (3e journée) – Tunisie-Maroc (1-3) : Incroyable effondrement !    Kef-chute de grêle : des dégâts importants causés aux cultures céréalières    La Tunisie et la Suède en dialogue ouvert : Rencontre avec l'ambassadrice Cecilia Wramsten    ONU: Miguel Ángel Moratinos, nommé envoyé spécial pour la lutte contre l'islamophobie    Ons Jabeur se qualifie pour le troisième tour du tournoi de Rome sans jouer    Indice Couscous – Mai 2025 : Combien Coûte un plat de couscous pour 4 personnes en Tunisie ?    Bonne nouvelle : PSG – Inter en clair !    Affaire Kamel Daoud : L'Algérie cible l'écrivain avec deux mandats d'arrêt internationaux    Tensions indo-pakistanaises : une explosion secoue Lahore après les frappes indiennes    Un séisme de magnitude 5,1 frappe la Papouasie en Indonésie    On veut faire disparaitre Kamel Letaïef    Le député Ben Zineb accuse Saloua Abassi d'avoir œuvré à la désintégration de l'Etat    Kaïs Saïed dément ses partisans et renouvelle sa confiance en Brahim Bouderbala    L'UA devant la CIJ : la réaffirmation des droits collectifs et individuels des Palestiniens, et donc des obligations d'Israël, est essentielle pour préserver la crédibilité de l'ordre juridique international    Port de Radès : destruction de plus de 250 tonnes de denrées alimentaires avariées    Scandale dans l'organisation de la Omra : un ex-ministre, un patron de chaîne et un voyagiste devant la justice    Moutons de l'Aïd : l'UTAP rassure sur l'offre mais appelle l'Etat à freiner la spéculation [Video]    Le ministre des Affaires religieuses en visite de travail à Djerba    Justice : Leila Jaffel met fin aux fonctions de trois responsables    viandes rouges : 3 ministères unissent leurs efforts pour développer le secteur    Sliti fait la différence et envoie Al-Shamal en quarts    Abdelaziz Kacem: Il n'y a pas de civilisation judéo-chrétienne    Abdelhamid Mnaja : pas de rationnement d'eau prévu cet été    Al-Charaa depuis l'Elysée : " Des négociations indirectes sont en cours avec Israël "    Ce pays Schengen va refouler la majorité des étrangers sans papiers    Accord de libre-échange entre Londres et New Delhi : un tournant stratégique post-Brexit    Kaïs Saïed réaffirme le rôle central du Parlement dans la refondation politique    Disney Land bientôt à Abu Dhabi : immersion totale pour les familles du monde arabe    Zaghouan : La 39ème édition du Festival Nesri aura lieu du 17 au 25mai 2025    « Le Retour des Phéniciens » : La 2e édition se tiendra dimanche au vieux port de Bizerte    Tunisie : Ariana célèbre sa 29e édition du Festival des Roses du 09 au 25 mai 2025    "Les Enfants Rouges" de Lotfi Achour doublement primé au Festival de Malmö en Suède    Fathi Triki présente "Philosopher en terre d'islam" à l'IFT ce jeudi 8 mai    Masters 1000 de Rome : Ons Jabeur espère rééditer son exploit de 2022    Natation : la Tunisie accueille le 8e Open Masters avec 18 pays représentés    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Comment sortir de l'ornière ?
Publié dans Le Temps le 13 - 02 - 2018

La bataille bat son plein concernant les entreprises publiques qui ne doivent, actuellement, leur existences qu'en puisant dans les caisses de l'Etat, avec des hauts responsables passifs sans aucun programme pour leur redressement et un personnel qui clame à tue-tête le refus de leur privatisation, sans qu'aucune partie ne propose de solutions pour les faire sortir de leur situation actuelle.
Il n'est plus un secret pour personne que les entreprises publiques sont dans le rouge et que leur déficit a atteint les milliards de dinars et qu'ils ne doivent leur existence qu'à l'argent injecté par les pouvoirs publics pour continuer à fonctionner, sans, toutefois, aucun espoir de les faire sortir de cette situation.
Depuis l'indépendance, les entreprises publiques ont joué un rôle social très important, en fournissant des postes de travail à un grand nombre de travailleurs, au point qu'elles sont devenues un refuge pour l'incompétence, l'insouciance et la flemmardise.
Actuellement, les temps ont changé et les entreprises publiques, comme c'est le cas des privées, ont l'obligation d'être productive, compétitives et bénéficiaires. Mais, entre les vœux pieux et la réalité, il y a tout un monde, et il a été impossible de redresser la barre.
Les entreprises publiques puisent, d'une manière alarmante dans les caisses de l'Etat, avec, le plus souvent, des dirigeants qui ne pensent qu'à leurs privilèges et à leurs salaires faramineux, et incapables d'avoir des programmes pour les rendre plus efficientes et prospères.
Des experts économiques appellent à la privatisation, donnant l'exemple des entreprises et des banques privatisées, dans le passé, et qui sont devenues performantes.
L'idée est défendue, aussi, par certains hommes d'affaires qui y voient la possibilité de les acquérir pour une bouchée de pain, vu leur piteux état actuel.
Mais l'UGTT voit cela d'une autre manière, et une campagne contre la privatisation des entreprises publiques sera lancée à partir de demain à Bizerte.
Selon un communiqué rendu public dimanche par l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), cette campagne sera conduite par le Secrétaire général de la centrale syndicale des travailleurs, Noureddine Taboubi, qui envisage une visite dans trois entreprises publiques dans la région.
Il s'agit de la société tunisienne des lubrifiants (SOTULUB), de la société tunisienne des industries de raffinage (STIR) et de la société tunisienne de sidérurgie "El-Fouladh".
D'après le même communiqué, cette campagne se veut un message aux professionnels du secteur public, ainsi qu'au gouvernement et à tous ceux qui prônent la privatisation des entreprises publiques.
Toutefois, certains bras cassés considèrent ces entreprises dans lesquelles ils travaillent comme une planque où ils peuvent percevoir des salaires sans rien faire et sans fournir aucun effort, afin qu'elles puissent redresser la barre. Tout au contraire, ils ne se gênent pas pour organiser des grèves, pour demander des augmentations de salaires et de nouveaux privilèges, chaque fois que l'occasion se présente.
Il est nécessaire de tirer les leçons, surtout en prenant l'exemple des entreprises privatisées qui sont devenues prospères, en incitant les employés et les cadres, surtout, à faire mieux, à fournir des efforts, à travailler mieux et plus, à innover et à rendre leur entreprise performante, parce que le salut pour tous est à ce niveau et qu'il n'y a pas de solutions miracles... Sinon, ce sera la débandade, parce qu'il n'est plus possible, pour le pays, de payer des gens qui ne veulent rien faire.
Notre religion nous en a inculqué les principes, en soulignant que « Dieu ne change le destin d'un peuple que si ce dernier ne change pas les mentalités. (La youghayrouAllahou ma bi kawmenhattayoughayrou ma bi anfoussihoum ». A bon entendeur, salut !


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.