Le président de l'Institut tunisien des études stratégiques (ITES) Néji Jalloul a indiqué qu'il n'y a pas une prise de conscience en Tunisie de la menace croissante liée à la cybercriminalité. Il a justifié cet état de fait par l'absence de législation et de loi pénale applicable à ce type de délit. S'exprimant en marge d'une journée d'études organisée par l'ITES, jeudi, sur le thème "Impact de la cybercriminalité en Tunisie", Néji Jalloul a indiqué que l'ITES a signé deux conventions avec l'Inde et la Russie fédérale dans le cadre de la coopération dans ce domaine et la formation d'experts en matière de cybercriminalité. Une équipe d'experts représentant ces différents ministères sera constituée pour l'élaboration d'une étude sur la cybercriminalité. Le but étant, selon lui, de prémunir la société, la jeunesse et l'économie des risques associés à ce phénomène et d'élaborer des projets de loi à cet effet.