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Le temps de sévir contre ces pratiques inciviques
Publié dans Le Temps le 04 - 08 - 2018

L'impunité et l'inconscience permettent tous les dérapages, et des secteurs vitaux, en particulier le transport et l'éducation, ont vécu, cette année écoulée, au rythme du bon gré des professionnels de ces secteurs. La conséquence en a, toujours, été la prise des citoyens en otages, en plus des dégâts dans ces secteurs qui sont, en quelque sorte, les leviers du développement de la Tunisie.
Jeudi, les habitants du Grand Tunis ont vécu au rythme d'une grève inattendue et, confirmée comme sauvage, organisée par les agents de la Société de Transport de Tunis (Transtu). Comme d'habitude, les usagers des transports publics qui font partie de la classe démunie, pour leur majorité, étaient sidérés.
Cette situation n'était pas pour leur plaire, surtout qu'ils ont des kilomètres à parcourir, tout en n'ayant pas les moyens financiers pour consentir des dépenses supplémentaires en voyageant en taxis.
"Les agents de la Société de Transport de Tunis (Transtu) ont suspendu, brusquement, leur travail jeudi après-midi à partir de 15h45, pour observer une grève sans préavis", a indiqué la chargée d'information et de communication à la Transtu, HayetChamtouri, dans une déclaration à l'agence TAP.
Elle a précisé que la grève concerne le transport collectif des voyageurs dans la région du grand Tunis (bus et métro ainsi que la ligne ferroviaire de la banlieue Nord -TGM), à l'exception des bus desservant la ligne Ben Arous-Tunis.
Des échanges verbaux des plus agressifs ont, d'autre part, éclaté entre les usagers et certains agents de Transtu, avec des dérives qui ont risqué de devenir des confrontations physiques entre agents du transport et citoyen. N'eut été l'intervention des forces de l'ordre, pour canaliser la colère et calmer la situation, afin d'éviter le pire.
Chamtouri a fait savoir, aussi, que la Transtu et le ministère de Transport n'ont pas été informés de cette grève et des raisons pour lesquelles les agents observent cette grève ni de leurs revendications. Toutefois, elle a estimé que la décision de cette grève est le résultat "d'une pression effectuée par les syndicats".
La responsable a noté, également, que la grève est ouverte jusqu'à nouvel ordre.
Il est à noter que le bureau exécutif de transport de Tunis avait invité, mercredi 1er août courant, l'ensemble des structures syndicales de la Transtu, à une réunion urgente, samedi 4 août, pour débattre de "la détérioration de la situation générale au sein de la Société et l'atermoiement de la Direction générale dans la mise en application des accords et PV conclus avec les structures de l'UGTT".
Ces slogans creux sont toujours le leitmotiv des organisations syndicales qui imposent leur diktat à l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), ainsi qu'aux entreprises qui les emploient.
Le trafic du métro léger, des bus ainsi que la ligne ferroviaire de la banlieue nord (TGM) a été repris hier après-midi, a indiqué Moncef Ben Romdhan, secrétaire général de la Fédération du transport.
La section de la Fédération du transport de Tunis relevant de l'Union régionale du travail (URT) de Tunis a appelé à cette grève pour revendiquer l'augmentation d'une allocation (fixée à 200 dinars au lieu de 500 dinars) pour aider le personnel de la société à l'occasion de l'Aïd El Idha.
Cette somme sera remboursée avec un prélèvement sur salaire, a-t-il rappelé.
L'absence de dialogue entre la partie syndicale et la direction générale de la TRANSTU est la principale cause de cette grève, a regretté le responsable syndical.
La direction générale a refusé l'augmentation de cette somme à 500 dinars alors que la partie syndicale s'attache à une augmentation de la somme.
Le secrétaire général de l'UGTT est intervenu pour reprendre le trafic estimant que ce malentendu ne justifie pas cette grève.
Le citoyen en a ras-le-bol de ces grèves intempestives et inattendus, pour faire pression sur le gouvernement et les entreprises et il est temps que cela cesse.
Le gouvernement à l'obligation d'agir, afin de mettre fin à ces pratiques éculées et qui ne sont, en fin de compte qu'une démonstration de force de syndicats qui sentent qu'ils sont puissants pour imposer leurs décisions, chaque fois que nécessaire.


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