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Al Gore: "mon propre pays est le principal responsable de l'obstruction à tout progrès ici à Bali"
Il suggère un accord mondial sur le climat sans les Etats-Unis
Publié dans Le Temps le 14 - 12 - 2007

Le Temps-Agences - Face à l'impasse des discussions sur le climat à Bali, le prix Nobel de la paix Al Gore a suggéré hier aux ministres de l'Environnement de conclure un accord sans les Etats-Unis.
"Je ne suis pas un responsable officiel et je ne suis pas soumis aux convenances diplomatiques", a lancé l'ex-vice-président américain, célèbre pour son action de sensibilisation au changement climatique.
"Je vais donc vous dire une vérité qui dérange : mon propre pays, les Etats-Unis, est le principal responsable de l'obstruction à tout progrès ici à Bali", a-t-il poursuivi sous les applaudissements.
"Vous pouvez vous sentir en colère et frustrés et vous retourner contre les Etats-Unis. Ou bien vous pouvez faire un second choix, décider de progresser et d'abattre tout le travail difficile", a dit M. Gore, qui ne fait pas partie de la délégation officielle américaine.
La Maison Blanche a répondu au prix Nobel de la paix Al Gore en disant qu'il avait tort de faire des Etats-Unis l'obstacle à un succès de la conférence de Bali et que les déclarations européennes sur une possible absence à une réunion sur le climat à Hawaï n'étaient pas "constructives".
La porte-parole de la Maison Blanche, Dana Perino, a cependant tenté de minimiser ces déclarations sur la possibilité d'une absence de l'Union europénne à une conférence sur le climat organisée par les Etats-Unis en janvier, en faisant valoir que cela ne paraissait pas être la position officielle de l'Union européenne.
"Je crois qu'il se trompe", a-t-elle dit à la presse qui lui demandait si l'ancien vice-président américain Al Gore avait tort quand il disait que les Etats-Unis étaient le principal obstacle à un accord sur le climat.
Al Gore a préconisé de "laisser un vaste espace blanc avec une note en bas de page" dans le document final qui doit être adopté aujourd'hui à l'issue de la conférence de l'ONU sur les changements climatiques, en sous-entendant que les Etats-Unis pourraient ajouter leur nom plus tard.
Sa proposition est venue confirmer les difficultés des ministres à tomber d'accord. Ils continuaient pourtant hier soir leurs négociations marathon, exhortés par les ONG à surmonter les blocages.
L'hypothèse d'un échec général de la conférence, désormais plongée dans le pessimisme, était réelle. Des délégués européens évoquaient la probabilité d'un texte final "à portée minimale".
"Je suis très inquiet", a déclaré aux journalistes le patron de la Convention climat de l'ONU, Yvo de Boer. "Demain (aujourd'hui) à midi, il sera trop tard".
L'objectif principal de la réunion de Bali est de tracer une feuille de route de négociations, que les ONG veulent ambitieuse, afin de prolonger au-delà de 2012 le protocole de Kyoto, seul outil international pour freiner les émissions des gaz à effet de serre responsables du réchauffement.
"De nombreux sujets ont été transférés au haut niveau (de négociations) et reliés entre eux, nous sommes d'une certaine façon dans une situation où tout passe ou tout casse", a estimé M. de Boer.
"Si nous ne parvenons pas à finir le travail à temps, alors tout le château de cartes va s'effondrer".
Interrogé sur la possibilité de geler les discussions pour les reprendre plus tard, M. de Boer a répondu : "Je ne crois pas que nous pouvons nous offrir le luxe d'une (conférence) bis".
Ses propos ont fait écho aux préoccupations des principales ONG présentes dans l'île indonésienne, qui ont dénoncé hier la "dynamique destructrice" des Etats-Unis (qui n'ont pas ratifié Kyoto) dans les discussions et appelé à renverser la vapeur durant les dernières heures de pourparlers.
Parmi les principaux points d'achoppement figuraient l'éventuelle mention en "ligne directrice" dans le texte de clôture d'une baisse de 25 à 40% d'ici 2020 des émissions des gaz à effet de serre dans les pays développés.
Cette préconisation des experts sur le climat du Giec suscitait encore l'opposition des Etats-Unis, du Canada, du Japon ou de l'Australie.
L'Union européenne a engagé à ce sujet "un bras de fer" avec les Etats-Unis, selon l'expression de Greenpeace.
Elle a prévenu que, sans accord à Bali, elle ne se rendrait pas à la réunion des principaux pays émetteurs de gaz à effet de serre qu'organisent les Etats-Unis en janvier à Hawaï.
"Cela n'aurait aucun sens", a souligné le secrétaire d'Etat portugais à l'environnement, Humberto Rosa, dont le pays préside l'UE, tout en refusant de parler de menace de boycottage : "On ne fait de chantage à personne", a-t-il assuré.
D'autres désaccords concernaient le financement des mesures d'adaptation, cruciales pour aider les pays plus vulnérables à affronter les changements climatiques, tout comme les transferts (des pays riches aux pays pauvres) de technologies permettant de produire de l'énergie "propre".


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