La soirée de vendredi vécue par le public « Sang et Or » à l'occasion de la finale, aller, de la Ligue Africaine disputée à Alexandrie entre l'Espérance et Al Ahly ,était un scénario identique à une autre finale, il y a huit ans, à Lumumbashi entre l'EST et le T.P.Mazembe. La ressemblance se situe au niveau de la mascarade arbitrale. Après ce tristement célèbre arbitre Koko qui a ouvert la voie du sacre à l'équipe congolaise vainqueur à l'aller (5-1), voilà un referee du même genre qui a tout fait pour massacrer l'Espérance. S'agissant du représentant du football tunisien, dans cette épreuve continentale, il est de notre devoir de défendre ses droits et de dénoncer cette injustice criarde dont il a été victime. D'emblée, il était clair que l'arbitre Mehdi Abid Charef cherchait à donner un coup de pouce à l'équipe égyptienne, en sifflant à sa faveur, au moindre contact. D'ailleurs, cet arbitre, curieusement international depuis 2011 ( !) n'a pas hésité à sauter sur l'aubaine, en décrétant un premier penalty en faveur de l'équipe locale, suite à une simulation de Azaro, sous les regards de l'armada de l'Exécutif de la CAF, présente au stade de Borj Al Arabe . Pour donner davantage d'appui à sa décision, l'arbitre natif de Constantine et ingénieur, de profession, a fini, aprés insistance des joueurs de l'EST, par recourir à la VAR. Or, ce recours n'était qu'une mauvaise mise en scène de sa part, car ses collaborateurs siégés devant le petit écran , étaient d'un avis contraire. Or, le bonhomme s'est avéré plus fort que la VAR ! « Penalty, c'est moi qui décide » a-t-il rétorqué. On ne sait pas, d'ailleurs, pourquoi cet outil existe si l'arbitre ne fait qu'à sa tête ! En seconde mi-temps, un même scénario avec un 2ème penalty gracieusement offert à Al Ahly. Toujours le même Azaro, dans un duel avec Dhaouadi, assène une gifle à l'axial de l'EST, avant de tomber, dans la surface de réparation. Une simulation qui aurait dû coûter un carton rouge à l'attaquant marocain, pour agression commise en pleine action, bien que la balle fut loin de sa portée. Encore une fois, recours à la VAR « Penalty, c'est moi qui décide » a répliqué l'arbitre. Bien sûr, pour terminer sa « mission à la perfection », il n'a pas manqué de cibler Dhaouadi et Kom, en leur brandissant le carton jaune qui va les priver de la finale retour. Admettons que le premier penalty était une erreur d'appréciation de l'arbitre. Or, on ne commet pas deux fois ce genre de bévue , durant la même rencontre et en faveur de la même équipe. C'est de la mauvaise foi !! Evidemment, il ne faut pas être sorcier, pour deviner ce qui se passe généralement dans les coulisses, avant ce genre de rendez-vous, surtout quand une équipe égyptienne est engagée. Maintenant, il faut attendre la réaction de la CAF vis-à-vis de l'arbitre, auteur d'une prestation calamiteuse ayant eu l'effet néfaste non seulement de gâcher cette fête, mais de ternir l'image de l'arbitrage africain, voire celle de l'ensemble du football du Continent !