«Aujourd'hui, nous avons pris la décision de retirer la CAN 2019 au Cameroun». Une déclaration émanant d'Ahmed Ahmed le président de la CAF devant le comité de l'instance africaine réuni à Accra. Une décision, du reste attendue, au vu de l'important retard accusé dans l'exécution des travaux au niveau des stades devant abriter l'édition de 2019. L'édition 2021 comme consolation !! Une décision qui a mis à mal les autorités camerounaises qui n'ont pas manqué de le faire savoir à toutes les composantes du football africain. Leur rappelant que le Cameroun a déjà organisé avec succès une coupe d'Afrique des Nations en 1972. Une lourde déception en dépit de cette promesse consistant à, éventuellement, accorder au Cameroun l'organisation de l'édition soit de 2021, une édition accordée dans un premier temps à la Côte d'Ivoire. Dont la fédération a rejeté le recours à cette éventualité. Une infrastructure à la mesure de l'événement La prochaine édition c'est dans trois ans et déjà deux candidatures, celles du Maroc et de l'Afrique du Sud après le retrait de l'Egypte. Deux pays qui disposent d'une riche infrastructure notamment côté marocain qui dispose d'une dizaine de stades aux normes internationales en prévision du Mondial de 2026 qui a finalement échu au trio composé de Canada, du Mexique et des Etats Unis d'Amérique. Avec la bénédiction de quelques pays arabes. La confédération africaine tient, néanmoins, à lancer un appel à de nouvelles candidatures avec cette date butoir du 31 décembre. Le Maroc est certes bien placé pour se voir accorder l'organisation de la prochaine. Les Marocains ont déjà l'appui de l'Union nord africaine de football et d'autres fédérations rien que pour la position géographique du pays. Sans omettre d'ajouter que l'Afrique du Sud ne manque pas d'atouts : celui d'avoir organisé le Mondial de 2010 et deux CAF.