Pour remonter la pente, il faut déjà oser admettre, que la route est raide, et le point de départ tronqué. Ce qui serait de nature à faciliter l'avancée, s'il y a réelle volonté de relancer les pourparlers. En vue d'une percée qui se laisse trop attendre, il vaut mieux d'ailleurs, ne pas insulter l'avenir. Et surtout pas, continuer à s'arcbouter sur des arguments fallacieux, qui ne tiennent pas la route, et agacent au plus haut point, tous ceux qui s'escriment à vouloir changer les choses, dans un paysage plombé plus qu'à son compte, où le bras de fer entre l'UGTT et le gouvernement, n'aura pas contribué, pour peu, à amener à ce choix difficile, mais parfois nécessaire, que constitue une grève dans un pays hypothéqué plus qu'à son compte, et qui n'en peut mais. Pour autant, fallait-il réfuter, à la puissante centrale syndicale, le droit d'appeler à ce que les engagements pris avec le gouvernement, soient aboutis, sous couvert d'endiguer une inflation dont les causes profondes justement, sont la fruit d'une gestion calamiteuse du dossier d'un pays, dont la transition démocratique ne peut plus servir de leurre, pour cacher les défauts de l'armure, sachant que s'il y a quelque chose à sauver en ce sens, c'est le moyen ou jamais d'y mettre le paquet pour ne pas avoir à regretter un rendez-vous manqué avec l'Histoire ? Il faudrait pour une fois, une main qui tremble. Et elle tremblerait à raison, partant du fait que l'heure est grave, et qu'il faut arrêter de se tromper d'ennemi, en continuant à pointer un doigt accusateur en direction d'une UGTT, dont les structures n'ont jamais été aussi décidées à faire sauter jusqu'aux derniers verrous, pour libérer le pays du joug d'une tutelle pour le moins équivoque : celle du Fonds monétaire international et acolytes, sur la « porte » duquel la Tunisie aurait été frapper, pour quémander une aide, qu'elle payera au prix fort, en condamnant les générations à venir, à en subir le coût lourd, pour de longues années à venir. Il faudrait…