Ce n'est pas nouveau que les responsables politiques soient impliqués dans des opérations de spéculation, de malversation et, parfois, aussi, de contrebande. Certains bénéficient d'une immunité et ne peuvent pas être poursuivis, jusqu'à un certain temps. Mais, ils ne perdent pas pour attendre, parce que, tôt ou tard, ils doivent payer leurs forfaits. Pareils personnages sans scrupules… on ne peut pas trouver pire que ceux qui laissent ses « sujets » mourir de faim, alors qu'il s'enrichit. Entretemps, la situation a, tellement, empiré que des responsables régionaux s'y mettent, aussi, pour… voler la nourriture des pauvres, ce qui peut être considéré comme un crime de guerre, en l'état actuel des choses. Deux personnes dont le délégué de Kalâat Sénane (gouvernorat du Kef) ont été arrêtées, hier, pour suspicion de spéculation et monopole dans la distribution de semoule, d'après des informations fournies par une source sécuritaire. Selon la même source, une enquête ouverte a révélé l'implication du délégué surtout après la saisie de quantités de semoule qui devraient être distribuées dans la région depuis la semaine dernière, ce qui a suscité la colère des habitants et nécessité l'intervention des unités de la garde nationale. C'est un bon exemple et il y a de grandes chances qu'il soit suivi d'autres, parce que l''Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) avait annoncé, dimanche, avoir reçu plusieurs signalements dénonçant des abus de pouvoir orchestrés par certains délégués et omdas qui monopolisent des denrées alimentaires, dont la semoule, pour les redistribuer à leurs proches, augmentent illégalement les prix et attribuent des aides financières à ceux qui n'en ont pas besoin. Selon les signalements parvenus à l'Instance, un délégué de Dahmani au gouvernorat du Kef, aurait stocké des quantités de semoule pour la redistribuer à ses proches. Un agent sécuritaire à la cité El Gobbâa (La Manouba) aurait également monopolisé des quantités de semoule pour les vendre à 50 dinars le sac sachant que le prix d'un sac de semoule est de 24 dinars. Le délégué de Hidra à Kasserine aurait également détourné pour son propre compte des quantités de semoule destinées à sa région. L'un des délégués de Sidi Bouzid aurait détourné les quantités de semoule destinées à sa région au profit de ses proches et attribué des aides destinées aux familles nécessiteuses à d'autres qui n'en ont pas besoin. Le délégué d'El Guettar (Gafsa) aurait distribué des quantités de farine à des familles qui n'en ont pas besoin. En outre, un Omda de Dahmani au gouvernorat du Kef, aurait stocké des quantités de semoule pour la redistribuer à ses proches. Un agent sécuritaire à la cité El Gobbâa (La Manouba) aurait également monopolisé des quantités de semoule pour les vendre à 50 dinars le sac sachant que le prix d'un sac de semoule est de 24 dinars. L'Omda de Hidra à Kasserine aurait également détourné pour son propre compte des quantités de semoule destinées à sa région. L'un des Omda de Sidi Bouzid aurait détourné les quantités de semoule destinées à sa région au profit de ses proches et attribué des aides destinées aux familles nécessiteuses à d'autres qui n'en ont pas besoin. L'Omda d' El Guettar (Gafsa) aurait distribué des quantités de farine à des familles qui n'en ont pas besoin. L'INLUCC a, en outre, été avertie sur une augmentation illégale des prix de médicaments et de gants à usage médical pratiquée par une pharmacie à Redeyef et sur plusieurs cas de vente conditionnée de produits alimentaires. Ce sont des véritables filières de contrebandes qui se sont constitués, au fil des jours, depuis l'apparition du Covid-19 et les activités néfastes de ces irresponsables politiques doivent cessez, et c'est le rôle des structures de lutter contre la corruption qui doivent sévir, le plus rapidement possible, aussi, afin de dissuader les autres malfaiteurs, parce qu'il y a quelque chose de pourri, dans le « Royaume de Tunisie ». On demande, donc, des sanctions exemplaires pour que cela s'arrête.