LE TEMPS - On n'est mieux servi que par soi-même et les plus proches sont ceux qui bénéficient de la manne et de la charité, même s'ils ne sont pas dans le besoin. C'est le destin de ce pays malmené aux quatre vents sans que personne n'agisse pour mettre fin aux dégâts. On sait bien que la voracité et l'amour du gain n'ont pas de limites, mais lorsque les responsables politiques s'y mettent, aussi, c'est, vraiment, le désastre. D'ailleurs, ce n'est plus étonnant, surtout si on prend en considération les méfaits de responsables hauts placés qui bénéficient d'une certaine immunité, pour faire ce que bon leur semble, en toute impunité. L'Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) a annoncé, dimanche, avoir reçu plusieurs signalements dénonçant un abus de pouvoir orchestré par certains délégués qui monopolisent des denrées alimentaires, dont la semoule, pour les redistribuer à leurs proches, augmentent illégalement les prix et attribuent des aides financières à ceux qui n'en ont pas besoin. Selon les signalements parvenus à l'Instance, un délégué de Dahmani au gouvernorat du Kef, aurait stocké des quantités de semoule pour la redistribuer à ses proches. Un agent sécuritaire à la cité El Gobbâa (La Manouba) aurait également monopolisé des quantités de semoule pour les vendre à 50 dinars le sac sachant que le prix d'un sac de semoule est de 24 dinars. Le délégué de Hidra à Kasserine aurait également détourné pour son propre compte des quantités de semoule destinées à sa région. L'un des délégués de Sidi Bouzid aurait détourné les quantités de semoule destinées à sa région au profit de ses proches et attribué des aides destinées aux familles nécessiteuses à d'autres qui n'en ont pas besoin. Le délégué d'El Guettar (Gafsa) aurait distribué des quantités de farine à des familles qui n'en ont pas besoin. Les signalements parvenus à l'INLUCC relèvent aussi qu'un agriculteur et un entrepreneur de bâtiment originaires du gouvernorat de Jendouba auraient bénéficié d'aides sociales bien que le leur situation financière soit aisée. Un maire adjoint au gouvernorat de Médenine aurait, par ailleurs, abusé de son pouvoir pour couvrir un propriétaire d'un café ayant poursuivi son activité malgré le confinement général. L'INLUCC a, en outre, été avertie sur une augmentation illégale des prix de médicaments et de gants à usage médical pratiquée par une pharmacie à Redeyef et sur plusieurs cas de vente conditionnée de produits alimentaires. Les Omdas s'y mettent aussi L'INLUCC a annoncé, aussi, avoir reçu plusieurs signalements dénonçant un abus de pouvoir orchestré par certains Omdas qui monopolisent des denrées alimentaires, dont la semoule, pour les redistribuer à leurs proches, augmentent illégalement les prix et attribuent des aides financières à ceux qui n'en ont pas besoin. A ce propos, un Omda de Dahmani au gouvernorat du Kef, aurait stocké des quantités de semoule pour la redistribuer à ses proches. Un agent sécuritaire à la cité El Gobbâa (La Manouba) aurait également monopolisé des quantités de semoule pour les vendre à 50 dinars le sac sachant que le prix d'un sac de semoule est de 24 dinars. L'Omda de Hidra à Kasserine aurait également détourné pour son propre compte des quantités de semoule destinées à sa région. L'un des Omda de Sidi Bouzid aurait détourné les quantités de semoule destinées à sa région au profit de ses proches et attribué des aides destinées aux familles nécessiteuses à d'autres qui n'en ont pas besoin. L'Omda d' El Guettar (Gafsa) aurait distribué des quantités de farine à des familles qui n'en ont pas besoin. L'INLUCC a, en outre, été avertie sur une augmentation illégale des prix de médicaments et de gants à usage médical pratiquée par une pharmacie à Redaif et sur plusieurs cas de vente conditionnée de produits alimentaires.