Il semble que la situation au CAB ne fait qu'empirer. Nous avons rapporté dans une précédente livraison le vide constaté au niveau administratif après le départ du comité présidé par Samir Yacoub pour prendre le relais de Abdesselam Saïdani qui s'est désisté au profit du président des «socios» dans une tentative d'apporter un air nouveau afin de sauver l'équipe première en position de relégable à l'arrêt de la compétition. Ce départ a laissé un grand vide et Saïdani, le président élu a refusé de reprendre les commandes du club. Il a déclaré qu'il a cédé sa place en présence des anciens présidents du club et qu'il ne compte pas y revenir. Entretemps, Sofiène Hidoussi a lancé un cri d'alarme. Il a fait appel aux responsables du club nordiste de venir au secours de l'équipe et à celui des joueurs complètement délaissés et impayés depuis six mois ! Hier, Samir Yacoub a attaqué Abdesselam Saïdani, en déclarant que son départ n'est nullement un revirement, mais en guise de riposte au harcèlement exercé par son prédécesseur. Il a précisé que Saïdani lui a présenté un document comme étant une prime de la part de la FTF, mais qui n'était ,au fait, qu'une reconnaissance de sa part et celle du comité provisoire des dus de Saïdani qui cherche par tous les moyens à recouvrir les sommes avancées durant son mandat. Ce n'est pas le seul reproche fait par Yacoub à Saïdani après avoir découvert que le contrat de l'entraineur Sofiene Hidoussi a été signé le 6 mars, soit le jour de la signature du document de passation, alors que selon Yacoub, Hidoussi a entamé ses fonctions le 8 février. Il a ajouté que le contrat stipule que ce dernier perçoit un salaire mensuel de 20 mille dinars et une prime de 50 mille dinars, en cas de maintien. Mais en revenant au communiqué du comité provisoire, Samir Yacoub avait indiqué que son départ était motivé par l'arrêt de la compétition, estimant que le retour de l'ancien bureau serait préférable et dans l'intérêt de l'équipe, tout en soulignant que Abdesselam Saïdani avait demandé de lui restituer le droit de gérer le compte courant du club. Une attitude qui n'a pas plu à Yacoub et qui ne peut qu'envenimer la situation déjà critique du club après la décision prise par un grand nombre de joueurs de recourir auprès de la commission des Litiges de la FTF pour garantir leurs dus et obtenir leurs droits.