L'arrêt absolu des activités sportives a créé un vide dans la vie des clubs où les joueurs (pas tous), se contentent de quelques exercices de mise en forme, sous le contrôle de leurs entraîneurs, juste pour maintenir la forme. Les activités des comités directeurs se résume participer -selon les moyens-à l'élan de solidarité par ce temps de « coronavirus » qui a pratiquement paralysé tout le pays. Ceci a fait que les informations se font rares et la vie au sein des équipes est presque inerte…sauf au CAB. En effet, le club nordiste continue à manger son pain noir. Des résultats catastrophiques, un défilé de techniciens qui n'en finit pas et le départ volontaire du président du club Abdesselam Saïdani qui s'est déchargé de ses fonctions au profit de Samir Yacoub venu au chevet de son club pour sauver ce qui peut encore l'être. Mais voilà que le nouveau patron du club bizertin a très vite rendu le tablier. L'arrêt de la compétition, l'absence de ressources financières, les dettes accumulées et les engagements à honorer au plus vite, plus particulièrement les salaires des joueurs et des entraîneurs, l'on fait reculer. Il vient de se désister de ses fonctions et remettre les clés du club à Abdesselam Saïdani. Une démarche qui a étonné plus d'un, à Bizerte et particulièrement Abdesselam Saïdani qui a renvoyé la balle à , criant sur tous les toits qu'il refuse de reprendre les rênes du club ,faisant savoir, à qui veut l'entendre que son départ était irrévocable comme le stipule l'accord conclu en présence des anciens présidents du club. Aujourd'hui, le CAB est sans président, tel un avion sans pilote. Les supporters confinés, se demandent ce qui se passe et s'inquiètent de leur avenir. Solidarité A l'instar de plusieurs autres associations de la société civile, les « Sosios » du CAB se sont joints aux efforts de solidarité , prenant en charge 500 familles par semaine afin de venir en aide aux plus démunis de la région de Bizerte.