Horrible, triste et incroyable situation que celle que vit le monde aujourd'hui. Le sournois et non moins invisible Virus Corona- 19 aura dévasté la terre à sa guise depuis près de quatre mois, prenant de jour en jour des centaines, voire des milliers d'âmes humaines. Il aura également changé la vie et son rythme quotidien. Le virus Corona-19 est la nouvelle peste du troisième millénaire. Ce Corona est l'ennemi public N°1 pour lequel les Etats du monde livrent, tant bien que mal, une vraie guerre. Et dans son poème : «Les animaux malades de la peste», le poète français Alphonse de Lamartine (1790-1869), les animaux évoquent des hommes. Il y dit en substance: « Un mal qui répand la terreur, mal que le ciel en sa fureur inventa pour punir les crimes de la terre, la peste, puisqu'il faut l'appeler par son nom. Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, faisait aux animaux la guerre». Cette fable, dans un style entre l'ironie et la tragédie, rappelle des récits mythologiques et du mauvais comportement des Hommes qui entraîne des châtiments. Les suppositions et les supputations vont aujourd'hui dans toutes les directions pour qualifier le pourquoi de cette pandémie. Elle est, en effet, en cavale, insaisissable et qui profite de l'absence d'un vaccin pour la contrer et pour l'éviter d'avance. Les scientifiques, particulièrement ceux spécialistes en géologie ont expliqué et durant plusieurs époques de l'Histoire que la nature répond toujours aux méfaits que lui livrent les habitants de la terre avec des réactions terribles à l'instar des tremblements de terre, du réveil des volcans et des épidémies en tous genres. De la peste au choléra et d'Ebola au SARS et aujourd'hui au virus Corona-19. De son côté, Albert Camus dans son roman : «La Peste» dit, en substance : «Les fléaux, en effet, sont une chose commune, mais on croit difficilement aux fléaux lorsqu'ils vous tombent sur la tête. Il y a eu dans le monde autant de pestes que de guerres. Et pourtant, pestes et guerres trouvent les gens toujours aussi dépourvus». Un citoyen lambda prend son mal en patience chez lui dans la maison Tunisie. Le confinement lui aura appris à vivre autrement et à faire, peut-être, son propre inventaire tout en créant de nouvelles habitudes et tout en chassant celles anciennes et usuelles d'agir.