La Commission parlementaire de la réforme administrative, de la bonne gouvernance, de lutte contre la corruption et de contrôle des fonds publics a voté, hier, en faveur de la décision de tenir à huis clos, la séance d'audition du ministre des Domaines de l'Etat et des Affaires foncières, Ghazi Chaouachi, concernant l'affaire de la Banque franco-tunisienne (BFT). Selon le service de communication de l'ARP, "la demande avancée pour que cette séance soit confidentielle, vise à ne pas dévoiler la stratégie de défense adoptée par la Tunisie dans cette affaire ". Selon la même source, le ministre a indiqué au début de cette séance que " l'opinion publique a le droit d'être informée à propos de ce dossier, mais l'intérêt national exige que cette séance soit confidentielle pour le moment ". L'organisation I WATCH avait, antérieurement, plaidé pour que cette séance soit confidentielle étant donné la sensibilité des informations relatives à cette affaire ". Elle avait également alerté quant à la gravité de l'affaire de la BFT sur la sécurité et l'économie nationales, vu l'importance des indemnités requises par la partie adverse. Elle a, par ailleurs, demandé à être auditionnée par la commission spécialisée pour présenter les informations dont elle dispose et ses propositions concernant cette affaire, soulignant l'importance de rationaliser les déclarations à propos de ce dossier et de l'éloigner des tractations politiques.