Dans une étude de la sociologue Karima Massaoudi (intellectuelle marocaine) parue en 2015 dans une revue marocaine on peut lire entre autres : à ce propos Il faut le rappeler : c'est l'islam qui a octroyé le droit à l'héritage aux femmes alors qu'elles en étaient privées à travers l'histoire. Plus encore, deux versets consacrent formellement le principe d'égalité : « Il revient aux héritiers hommes une part dans l'héritage laissé par leurs parents ou leurs proches ; de même qu'il revient aux femmes une part dans l'héritage laissé par leurs parents ou leurs proches ; et ce, quelle que soit l'importance de la succession, cette quotité est une obligation » (Coran, IV ; 7). « N'enviez pas les faveurs par lesquelles Dieu a élevé certains d'entre vous au-dessus des autres ; aux hommes reviendra la part qu'ils a trois critères peuvent être retenus : le degré de parenté des héritiers avec la personne défunte, la position de la génération qui hérite et la responsabilité matérielle de celui qui doit assurer la prise en charge de la famille. S'il n'y pas égalité, c'est compte-tenu de la combinaison de ces trois paramètres, laquelle conduit à un traitement différencié de la part d'héritage. Asma Lamrabet relève aussi que la demi-part de la fille par rapport à son frère n'est qu'une exception au droit successoral de l'Islam qui consacre pas moins de trente situations où l'égalité est consacrée. La sœur a pratiquement une part avec un « montant net » alors que le frère dispose, lui, d'un « montant brut » puisqu'il doit prendre en charge tous les membres de sa famille, y compris la sœur. La famille était alors bien plus large, alors qu'aujourd'hui elle est nucléaire ».