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Les temps d'arrêt de Sélima Tria
Publié dans Le Temps le 17 - 06 - 2020

Photographiant Carthage, l'artiste Sélima Tria arpente une ville et propose des temps d'arrêt devant des ruines, des chats ou de la ferraille. Posant son regard sur le réel, Tria rassemble cette collection pour une exposition à l'espace d'art "Imagin". Du 26 juin au 10 juillet.
Sélima Tria a choisi d'intituler sa nouvelle collection "Temps d'arrêt". Ce faisant, elle laisse supposer qu'il pourrait s'agir aussi bien de méditations pour lesquelles l'artiste soustrait du temps que de moments de contemplation devant une réalité qui invite à se recueillir. Pour cette collection, la photographe a arpenté les rues et lieux de Carthage, capturant plusieurs éclats du réel.
Quand la photo caresse la poésie
Tout se prête à ces déambulations où la photographie caresse la poésie. Des rails entre lesquels pousse la verdure dans une station du TGM, deviennent des prétextes à la rêverie et portent un regard original. La mer, quelques portes, des panneaux de signalisation, des escaliers, des vestiges archéologiques et des chats constituent quelques unes des bribes de réalité qui ont inspiré l'artiste. Toutes les photos sont prises à Carthage et, d'ailleurs, l'exposition est dédiée à tous les habitants et amoureux de cette cité plusieurs fois millénaire. Sélima Tria entend rendre hommage aux historiens et aux poètes, aux archéologues et aux pêcheurs, aux enfants et aux écologistes. De manière plus intimiste, elle dédie ces travaux à la mémoire de ses parents qui lui ont fait aimer les mille et un reflets de Carthage.
L'exposition de photos de Sélima Tria aura lieu du 26 juin au 10 juillet à l'espace "Imagin" de Carthage. Cette galerie d'art qui se trouve du côté de Dermech est l'un des lieux les plus attachants grâce à sa lumière si ample et ses espaces distribués sur plusieurs niveaux. Animée par Myriam Ben Rachid Mestiri, une architecte de formation, cette galerie a beaucoup fait pour plusieurs artistes et largement contribué à leur notoriété. Le plasticien David Bond compte parmi les fidèles de cet espace situé à la confluence de tous les arts et de tous les quartiers de Carthage.
Entre splendeur et hiatus de sens
Pour Sélima Tria, cette exposition est une confirmation après "Mooja Thérapie" et "Second souffle". D'une grande sensibilité, cette artiste est profondément imprégnée par son rapport à l'esthétique. En effet, ne cessant jamais sa quête, Tria sait débusquer dans les replis les plus inattendus, les étincelles de beauté qui s'y cachent. D'un quotidien parfois banal et de détails que tout un chacun regarde sans les voir, elle sait accoucher de véritables œuvres d'art, tendres et vigilantes, poétiques et surprenantes.
Sa nouvelle collection est un véritable régal et aussi une nouvelle touche dans son histoire d'amour avec Carthage, la ville vers laquelle elle revient toujours. On peut pour s'en convaincre, admirer la fresque murale récemment réalisée par Sélima Tria avec les élèves de plusieurs lycées et soutenue par l'Association des amis de Carthage. Bien sûr, dans quelques jours, nous pourrons aussi nous retremper avec bonheur dans l'univers photographique porté par cette artiste et y retrouver une Carthage parée de mille surprises et oscillant entre splendeur et hiatus de sens.


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