p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"LE TEMPS - Zied DABBAR p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Drôle de position. Un parti politique, islamiste en l'occurrence, qui règne avec une majorité parlementaire depuis presque 9 ans, se dit inquiet quant à la situation économique et sociale du pays. Ennahdha, va plus loin cette fois-ci. Elle se dit préoccupée de la désunion dans cette coalition gouvernementale. Le dernier communiqué de son Conseil de la Choura évoque l'absence de solidarité au sein de cette coalition. Les jeux sont-ils faits, mais tout dépendra de la réponse du chef du gouvernement. Comme solution, ce parti représenté par 7 ministres dans l'actuel gouvernement, avance l'idée d'une union des forces nationales. Entre autres, il s'agit l'élargissement de la coalition gouvernementale avec l'inclusion de Qalb Tounes, parti présidé par Nabil Karoui. C'est ainsi que son prochain conseil de la choura débattra la position du parti vis-à-vis le gouvernement de la coalition. Mais, avant, les nahdhaouis précisent : la dernière affaire du conflit d'intérêt à laquelle Elyès Fakhfakh se trouve confrontée nuit amplement à l'image de cette coalition avec le Courant démocratique (Attayar) et le Mouvement du peuple (Achâab). Position prévisible A vrai dire, la position d'Ennahdha vis-à-vis l'actuel gouvernement était prévisible. On appréhendait d'ailleurs la situation, depuis, la chute du gouvernement Habib Jemli, candidat du bureaux exécutif d'Ennahdha au détriment de la volonté de Rached Ghannouchi qui a opté pour deux autres candidats. Autant de rumeurs circulent à ce propos. La principale concerne la fin de l'actuelle coalition en septembre 2020. Cette rumeur est niée explicitement par les responsables du parti. Mais, elle demeure, implicitement, une principale motivation pour les islamistes (Ennahdha, coalition Al Karama). Les derniers appels lancés par Noureddine Bhiri et Abdelkrim Harouni, respectivement chef du bloc parlementaire et président du Conseil Choura, font apparaître une position claire, cette fois-ci contre Elyès Fakhfakh. Il est accusé d'affaiblir la coalition gouvernementale. C'est la même position, adoptée par Ennahdha, contre le Courant Démocratique et le Mouvement du Peuple les deux autres composantes principales de la coalition au pouvoir. Même avec le refus de ces deux partis, de la dernière motion du Parti Destourien Libre, (motion qui classifie les frères musulmans comme organisation terroriste) Ennahdha émet encore des réserves. Ces deux partis doivent quitter le gouvernement. A vrai dire, la communication adoptée par Rached Ghannouchi et ses coéquipiers outre leur machine de propagande sur les réseaux sociaux, se base sur une simple stratégie et un double discours : Ennahdha gouverne et joue l'opposition. Une vaste campagne de dénigrement est automatiquement lancée, à chaque fois les critiques sont adressées à ce parti. Nabil ou rien d'autre Ennahdha ne s'alliera jamais aux corrompus. La promesse telle qu'elle avait été avancée par Rached Ghannouchi lors de sa compagne électorale pour les législatives 2019, concerne le parti crée par Nabil Karoui. Celui-ci répondait lors de sa compagne aux Présidentielles. Une journée après sa libération, Nabil Karoui appelle les Tunisiens à contrer le projet islamiste et voter pour lui contre le projet qu'il qualifie d'obscurantiste. Quelques mois plus tard, la donne a changé. Les promesses électorales ne sont pas tenues de part et d'autres. Nabil Karoui approuve le vote portant Rached Ghannouchi à la tête de l'Assemblée des Représentants du Peuple (ARP). En contrepartie, Rached Ghannouchi fait de l'inclusion de Qalb Tounes à la coalition au pouvoir une condition sine qua none pour la continuité du gouvernement Fakhfakh. Entretemps, Tahya Tounes, fait le spectateur. Youssef Chahed se trouve accusé sur la base de l'affaire de Marouane Mabrouk. Abir Moussi, quant à elle continue de faire le show. Elle se présente comme alternative à l'islam politique. « Les Khouanjias », comme elle les baptise, doivent quitter le pouvoir, d'après le PDL. p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"