p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Drôle de constat. 10 candidatures, à la Cour Constitutionnelle, sont rejetées sur la forme. C'est dire que 10 candidats n'ont pas déposé des dossiers conformes aux conditions exigées par la commission électorale. Deux candidats ont, finalement, été maintenus. L'annonce telle que faite par la commission électorale à l'Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), fait apparaître autant d'interrogation p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Comment peut-on se porter candidats à la Haute autorité chargée d'assurer la primauté de la Constitution Tunisienne, n'ont pas pu respecter des simples conditions relatives à leurs candidatures ? S'agit-il d'une simple erreur procédurale ou une tactique politique pour retarder encore l'élection des membres de Cour Constitutionnelle ? D'après la commission électorale, les dossiers de candidatures se chiffrent à 20 dossiers. 18 dossiers furent refusés, dont 10 sur la base de l'article 11 de la loi organique numéro 50 de 2015, portant sur la création de la Cour Constitutionnelle. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Entre ces candidats, il y a ceux qui sont automatiquement rejetés, puisqu'ils ne sont pas parrainés par des blocs parlementaires. Et encore, 9 dossiers déjà parrainés par des blocs parlementaires sont également rejetés pour manque de documents exigés. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Finalement, seulement 2 candidatures sont retenues par ladite commission. Les délais sont serrés. L'ARP doit tenir son Assemblée générale, le 8 juillet 2020, pour l'élection des membres de la Cour. La commission électorale ne doit pas dépasser la date limite fixée au 29 du mois en cours pour l'examen de dossiers. C'est encore le blocage. Les blocs parlementaires préfèrent à priori le recours au consensus. Place aux pourparlers politiques... p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Dans la foulée des tractations politiques, l'ARP a procédé mardi à une séance d'audition relative aux amendements du décret-loi 116, concernant le paysage audiovisuel. Une initiative pilotée par la coalition Al Karama et bénie par Rached Ghannouchi, Président de l'ARP ainsi que Nabil Karoui, chef du parti Qalb Tounès. Deux figures connues par leur animosité contre l'instance régulatrice du pays, la HAICA en l'occurrence. p class="p2" style="text-align: center; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"La liberté remise p class="p2" style="text-align: center; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"en question ? p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Rendez-vous a été donné mardi au siège de l'ARP. La commission des libertés a consacré toute une journée au débat sur les amendements du décret-loi 116. Une présence massive des députés islamistes. En face, les sièges furent occupés par des représentants de la Haute Autorités indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) et après par des représentants du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) ainsi que ceux de la société civile. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"L'initiateur du projet a essayé de défendre son initiative, en se basant sur le principe de la liberté économique ainsi que le pluralisme médiatique. Pour lui, l'annulation des autorisations pourrait favoriser la création d'emplois pour les journalistes. Le renouvellement de la composition du bureau de la HAICA est également proposé dans le cadre de cette initiative déposée le 4 mai et négociée miraculeusement un mois après. Les arguments avancés par les membres de la coalition Al Karama, présents, n'ont pas dépassé le volet juridique. Ils défendent la légalité de leur initiative. Aucun autre argument n'est par contre avancé. p class="p2" style="text-align: center; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Gare aux dérives p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Les réponses n'ont pas tardé. Les interventions des députés membres de la commission n'ont pas également manqué. Deux tendances peuvent ainsi se distinguer. La première soutient cœur et âme l'initiative. L'autre la rejette. Entretemps, les représentants de la HAICA ainsi que du SNJT, ont procédé autrement. En principe, toute législation devrait avoir un impact. L'initiative concernée, aurait des retombés catastrophiques. « Elle donnera l'occasion aux mafieux, aux contrebandiers d'installer des chaines télévisées et des radios. Elle offre également une opportunité à l'argent politique d'orienter l'opinion publique à travers des médias de propagande », a expliqué Néji Boughouri Président du SNJT. Hichem Snoussi, membre du bureau de la HAICA, a estimé, pour sa part, que cette initiative va inverser la donne. « Les chaines TV et les radios dont la situation est illégale deviendront légales et celles ayant déjà l'autorisation de la HAICA seront considérée comme illégales », dit-il. Il va plus loin en précisant que cette initiative est conçue pour des fins politiques. Nouri Lajmi, président de la HAICA, a expliqué que la philosophie de la régulation se base sur le contrôle à posteriori. Mais, avant, la régulation stipule un principe d'autorisation. « La liberté étant la règle et les restrictions sont l'exception », conclu-t-il. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"3 heures durant, les interventions furent calmes, contrairement aux attentes. Et l'initiateur des amendements du décret-loi 116 n'a pas trouvé les mots pour se défendre. Seifeddine Makhlouf a essayé de prouver sa bonne fois s'agissant de cette initiative. « Une initiative pour laquelle même nos alliés politiques s'avèrent contre », explique-t-il. Serait-ce vrai ? p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";" p class="p3" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Z.D.