p class="p1" style="text-align: justify; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 43.5px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro"; color: rgb(233, 34, 34);"Un chef du gouvernement qui compte ses jours, pour cause de conflit d'intérêts. Un président de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) contesté et faisant l'objet d'une « motion de retrait de confiance » ayant recueilli plus « de 73 signature », selon Haykal Mekki, porte-parole du Bloc démocratique. Et, pour couronner le tout, les coups de boutoir assénés par le président du bloc de la coalition Al Karama qui veut faire ce que bon lui semble au sein de l'institution parlementaire. Le ras-le-bol est quasi-général. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Ennahdha cherche à profiter de la situation et tire trop sur la couverture, en « chargeant » son président Rached Ghannouchi qui est, aussi, le président contesté de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) d'entamer un dialogue avec le président de la République et avec toutes les composantes du paysage politique et des organisations nationales. N'étant capable de mettre l'habit d'un président du Parlement, il cherche plus haut, en piétinant, encore une fois, les platebandes du président de la République qui a montré qu'il ne va pas se laisser faire, cette fois-ci. Il a affirmé haut et fort qu'il n'a délégué aucun pouvoir à Ghannouchi pour entamer les tractations et que le gouvernement va continuer à travailler. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Al Karama continue à faire des siennes, et voilà que son président Seifeddine Makhlouf qui introduit un fiché S17 et S19 dans l'enceinte de l'Hémicycle, avec tout le mal qui accompagne ses agissements, surtout qu'il se croit tout permis et qu'il a affirmé que « personne ne peut entraver ce qu'il veut faire». p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le pire est que l'individu est un fondateur de la Coalition Al Karama, ce qui ne devait pas être possible, avec son dossier chargé, avec des actes pour lesquels il doit répondre devant la justice. Et on se demande pourquoi les pouvoirs publics avaient accordé l'autorisation à ce mouvement, alors que l'un de ses fondateurs est accusé d'extrémisme. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Dans cette ambiance pourrie, c'est le pays qui en fait les frais, avec l'instabilité qui va s'ensuivre et on risque d'en payer le prix fort, surtout que les intérêts partisans ont primé sur ceux de la patrie. La Tunisie entre dans une zone de turbulences très dangereuse, avec le mouvement islamiste acculé, actuellement, dans ses derniers retranchements. p class="p1" style="text-align: justify; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 43.5px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro"; color: rgb(233, 34, 34);" p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le paysage politique actuel ne permet pas de mieux faire, et le blocage est imminent. La dissolution du parlement dont on a beaucoup parlé pointe du nez. Mais, sera-t-elle la solution ?