Lors d'une conférence organisée pour les cadres de l'enseignement de base au siège de l'Union régionale du travail à Tataouine, Lotfi Belghouthi, membre de la Fédération générale de l'enseignement de base, a nié, vendredi 11 juillet 2025, l'existence d'une rupture avec le ministère de l'Education. Il a expliqué, dans une déclaration accordée à Mosaïque FM, que le ralentissement dans la communication avec le ministère s'explique par les préoccupations actuelles liées aux examens nationaux. Lotfi Belghouthi a précisé que le dialogue avec le ministère de l'Education est suspendu depuis le 29 avril 2025, malgré l'accord préalable sur la mise en place de trois commissions chargées d'étudier les revendications professionnelles. Ces commissions concernent notamment les allocations et primes, les ressources humaines, ainsi que les promotions. Le membre de la Fédération a souligné que la période actuelle nécessite un travail urgent sur plusieurs dossiers essentiels, notamment la préparation de la rentrée scolaire, la gestion de la surcharge des classes, la classe préparatoire et les ressources humaines. Il a insisté sur l'importance d'associer les partenaires sociaux pour faciliter cette rentrée. Concernant les actions futures, Lotfi Belghouthi a indiqué qu'aucune mobilisation n'est actuellement prévue et que la décision de grève prise par l'instance administrative de la Fédération générale de l'enseignement de base n'a pas encore été mise en œuvre. Il a ajouté que les prochaines mesures, qu'il s'agisse d'une grève, d'un sit-in ou de journées de colère, dépendront de l'évaluation des négociations lors d'une prochaine séance avec le ministère. Il a toutefois exclu toute intention de boycott de la rentrée scolaire.