p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"LE TEMPS - Zied DABBAR p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Jeudi 23 juillet 2020. Il faudrait bien retenir cette date. Il faudrait avant tout retenir le contexte politique, social et même sécuritaire dans le pays. C'est aujourd'hui que le Bureau de l'Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) devrait fixer la date de la plénière consacrée à la motion de retrait de confiance à Rached Ghannouchi, actuel président de l'ARP. Prévue initialement, hier, la réunion est reportée. Aucun détail n'est avancé. Rached Ghannouchi, encore une fois se trouve à la fois juge et partie. Mais, que ce passe-t-il à l'ARP? Ennahdha et la coalition Al Karama, les deux mouvements islamistes s'allient avec Qalb Tounès. A vrai dire l'alliance n'est pas nouvelle. Il suffit au juste de rappeler que c'est grâce à Nabil Karoui que Rached Ghannouchi avait été élu président de l'ARP. L'alliance est élargie avec la venue du bloc parlementaire Al Mostakbal. A l'ARP, l'alliance entre ces 4 blocs parlementaires de droite est déjà annoncée quelques jours avant. Noureddine Bhiri, la surnomme alliance parlementaire. Rached Ghannouchi, la baptise alliance politique pour proposer les mêmes profils du futur chef du gouvernement. « Nous voulons rendre facile, au Président de la République, la nomination d'un Chef du Gouvernement », dit-il. Issam Bargougui, chef du bloc Al Mostakbal, nouvel allié d'Ennahdha va plus loin en annonçant qu'il opte pour un seul candidat proposé par l'ensemble des blocs parlementaires. Est-ce vrai ? Samir Dilou, député nahdhaoui, pense autrement. Pour lui, il s'agit d'un front parlementaire et non pas d'une coalition gouvernementale. Il va plus loin, en annonçant que la coalition Al Karama n'est pas vraiment un allié d'avenir. Sur l'autre front, les tractations continuent pour retirer la confiance à Rached Ghannouchi qui veut se protéger avec sa nouvelle alliance. Hichem Ajbouni, chef du bloc démocratique explique que des négociations sont entamées avec quelques députés de Qalb Tounès pour rassembler des voix contre Rached Ghannouchi. « Les négociations sont entamés avec le parti de Nabil Karoui. En principe, ils peuvent voter pour le retrait de confiance au Président de l'ARP ». Serait-ce possible ? Quoi qu'il en soit, Nabil Karoui se trouve cette fois-ci entre deux scénarii. Le chef de Qalb Tounes, récemment convoqué (comme par hasard) au pôle financier pour des investigations, doit trancher. Miraculeusement, Qalb Tounès se trouve « désiré », par l'ensemble des blocs parlementaires. Et sa réponse dépondrait des compromis de dernières minutes. Le FMI, presse à son tour Fidèle à ses coutumes, le Fonds monétaire international (FMI) ne rate pas les occasions pour faire de la pression. Ainsi, il s'intéresse à la scène politique Tunisienne. LE FMI, principal bailleur des fonds en Tunisie presse pour la formation d'un nouveau gouvernement. Toute retard peut bloquer les nouveaux accords avec la Tunisie. Le FMI qui a bloqué les recrutements dans le secteur public (secteur de la santé en l'occurrence) s'intéresse miraculeusement à la Tunisie et exerce la pression pour la formation du nouveau gouvernement. p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"