p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"« A l'issue de la rencontre avec le chargé de la formation du nouveau gouvernement, Hichem Méchichi, le parti destourien tient à ce que la nouvelle équipe gouvernementale soit composée de compétences totalement et véritablement indépendantes. Nous avons d'abord abordé la nécessité qu'il y ait une vraie volonté politique pour réformer le pays et consacrer les valeurs d'Etat de droit et des institutions. Nous avons parlé de la structure du gouvernement et nous avons évoqué l'option de constituer des pôles ministériels qui pourront se charger de certains dossiers avec plus d'efficacité et le chargé de la formation du nouveau gouvernement semble adhérer à cette idée. D'ailleurs, notre parti a accepté de rencontrer Hichem Méchichi quand ce dernier a annoncé opter pour un gouvernement indépendant ». p class="p2" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";" Abir Moussi (Présidente du PDL) p class="p3" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman"; min-height: 10px;" p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"« Al Karama ne croyait pas en un gouvernement de technocrates. Le peuple a élu des partis pour gouverner. Il est donc inconcevable de voir d'autres gens au pouvoir. Sur ce, je rejette carrément l'idée de former un gouvernement de compétences indépendantes. Encore mieux, il faut préciser que le sort du prochain gouvernement est entre les mains du Parlement qui aura à décider de lui accorder sa confiance ou pas et déterminera, également, sa durée de vie. En tout cas, le débat avec Méchichi était riche, mais nous sommes actuellement pessimistes quant à l'avenir politique, car nous avons ressenti un entêtement inexplicable dans le sens d'aller vers un deuxième gouvernement du Président alors que le premier, celui d'Elyès Fakhfakh, n'a pas pu assumer ses responsabilités et n'a pas été le plus apte ». p class="p2" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Seifeddine Makhlouf p class="p2" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"(Président du bloc parlementaire Al Karama) p class="p3" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman"; min-height: 10px;" p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"« En premier lieu, je dois signaler qu'il est très important pour nous de clarifier que le scénario de la tenue des élections anticipées est très plausible surtout que les partis politiques existent bel et bien et à juste titre pour participer à ces élections. Il va sans dire, que si les partis politiques existent et en nombre plus que suffisant, c'est justement pour participer à la vie politique. Par-dessus tout, préparer des élections n'est pas un secret et il n'y a aucun mal en cela. Et dans la conjoncture actuelle, la tenue d'élections anticipées n'est pas du tout à écarter. En outre, il est à souligner qu'il n'y aucune haine entre notre mouvement et le président de la République, sinon, il ne l'aurait jamais soutenue pour la présidentielle. Nous n'étions pas au courant que Kaïs Saïed avait une haine idéologique envers Ennahdha. Cela dit, nous craignons l'intervention de certaines parties de son entourage pour semer cette haine ». p class="p2" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Rafik Abdessalem (Dirigeant à Ennahdha) p class="p3" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman"; min-height: 10px;" p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";" « On a testé le système en place et on sait qu'un gouvernement sans soutien politique ou sans un large consensus politique qui le soutient au sein du parlement –et je ne parle pas qu'il soit approuvé ou pas par l'ARP– ne pourra pas passer facilement et rapidement les lois et lois organiques qui représentent les mécanismes par lesquels il pourra appliquer ses programmes. C'est la réalité de notre régime politique. Nous avons expliqué à Méchichi que même si on a confiance en sa personne, la méthode par laquelle il a été nommé n'était pas l'idéale, même s'il est la personnalité la plus apte à former le gouvernement. Ainsi, il a une grande responsabilité pour dépasser, ce qui n'a pas été accompli par le chef de l'Etat avant sa nomination, et qui se résume essentiellement dans les concertations avec les partis politiques ». p class="p2" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";" Jawhar Mghirbi (Elu de Qalb Tounès)