p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le chef du gouvernement désigné, Hichem Méchichi avait rendez-vous, hier, avec les représentants de cinq blocs parlementaires, pour poursuivre les tractations pour le prochain cabinet. Contrairement aux précédents, ces groupes ont montré leur adhésion aux orientations de Méchichi qui a opté pour un gouvernement de compétences indépendantes. La présidente du Parti Destourien Libre (PDL), Abir Moussi, a fait savoir qu'elle a proposé au chef du gouvernement désigné d'opter pour un gouvernement de compétences qui auront la charge de gérer des pôles ministériels. "Les pôles ministériels permettent de conférer plus d'efficacité à l'action gouvernementale et de réduire la bureaucratie ", a expliqué Moussi, précisant que quand bien même elle a interagi positivement à la décision de Méchichi de former un gouvernement non partisan, cependant elle ne lui accordera pas sa confiance au cas où l'équipe gouvernementale comportera une personnalité liée de près ou de loin au mouvement des frères musulmans en allusion au parti Ennahdha. Sur le plan économique, Moussi a appelé à ouvrir le dossier des établissements publics en collaboration avec les organisations nationales et à freiner l'endettement par la relance de la production dans les secteurs vitaux. Elle a dans ce sens souligné l'impératif de garantir un climat propice à l'investissement par l'activation de la diplomatie économique. Pour sa part, Hatem Mliki, président du bloc "Al Watania" a indiqué que son parti soutient la décision de Méchichi de former un gouvernement de compétences indépendantes. Il a ajouté que son groupe parlementaire (11 élus) a l'intention d'accorder sa confiance au futur gouvernement, laissant entendre que cette décision sera prise à la veille de la plénière consacrée au vote de confiance. Mliki a souligné la nécessité d'accélérer la formation du gouvernement attendu, appelant Mechichi à faire une évaluation périodique du rendement de l'équipe gouvernementale, à repenser la structure du ministère de l'Intérieur et à œuvrer à la relance de l'investissement. "Le processus de formation du gouvernement est sur le point de s'achever, surtout que le chef du gouvernement désigné a confirmé sa décision de former un gouvernement non-partisan", a-t-il dit. Par ailleurs, Mliki a fait observer que le pays est, actuellement, devant l'obligation de traiter une série de questions d'actualité brûlante, citant notamment, la rentrée scolaire, le démarrage de la saison agricole, les négociations avec les institutions financières et la crainte d'une deuxième vague de propagation du nouveau coronavirus. De son côté, le président du bloc de la Réforme, Hassouna Nasfi, a déclaré que Méchichi, avait l'intention de repenser la structure de certains départements ministériels. Il a précisé que son groupe parlementaire soutient l'idée de constituer des pôles ministériels pour son efficacité. Il a estimé, cependant, que les questions économiques et sociales sont actuellement prioritaires par rapport à la restructuration du gouvernement. Nasfi a indiqué que son bloc a accueilli favorablement la décision de Méchichi de former un gouvernement de compétences indépendantes, au regard de la crise politique et des tiraillements marquant la scène parlementaire et en l'absence d'une majorité capable, à elle seule, de former un gouvernement et d'assumer la responsabilité du pouvoir. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";" Au sujet du vote de confiance au prochain gouvernement par le groupe de la Réforme (16 élus), Nasfi a affirmé que ceci reste tributaire d'un accord entre toutes les parties sur le programme politique et les personnalités qui seront chargées d'occuper des portefeuilles ministériels.