p class="p1" style="text-align: right; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Par Samia HARRAR Le marteau et l'enclume ? Soyons magnanimes, révisons nos classiques. Il pourrait nous en couter, de vouloir, à chaque fois, histoire de perpétuer la « tragédie » s'il en est, à force d'en avoir appelé au naufrage, de souhaiter que le bateau coule, juste pour que l'on ait eu raison. D'avoir prédit la fin du monde. Il se trouve que si apocalypse il y a, il faudrait comprendre qu'il n'y aura, pas, en guise de rémission possible, la fameuse « Arche de Noé » pour s'accrocher à son « bastingage ». Tout ne va pas pour le mieux, dans le meilleur des mondes ? Les deux têtes de l'exécutif se voueraient un « amour » inconditionnel et la confiance règnerait, désormais dans les limbes ? Pour assurer le repos du guerrier, il faudrait d'abord que le guerrier assure. On passe la main... Mais, pour en revenir au suffrage, que faut-il en croire ? Que faut-il en penser ? Qu'il y a des « accidents », prévisibles dans l'Histoire. Ce qu'on appellerait des erreurs d'appréciation. Ou des erreurs de parcours. Qui seraient, en réalité, la meilleure façon de rater la marche, pour se prendre le bitume en pleine figure. Ça peut faire très mal. Mais il y a un souci : il faut s'en relever, et s'en relever très vite, en opposant de la résistance à cette force d'attraction qui tend à tirer vers le bas, lorsqu'il faut aller vers les hauteurs. C'est un rude combat. A l'échelle d'un pays, cela peut prendre d'autres proportions, lorsqu'il s'agira de réparer les dégâts. Pourquoi ça ne marche plus entre la Kasbah et Carthage ? Les couples d'antan, lorsqu'ils n'étaient plus en mesure, d'accorder leurs violons, pour durer, et refusant de se jeter leur fiel à la face, disaient ceci : « la clé est d'or et la serrure est d'or aussi. Mais pour les deux, ce n'était pas la bonne mesure ». Polis et circonspects, en toutes circonstances. Mais ils n'en pensaient pas moins. Kaïs Saïed persiste et signe. Le Chef du gouvernement, lui, garde le silence et contourne les « écueils », avec les moyens qui lui sont alloués. C'est un exercice de « haute voltige », lorsque la réalité vous impose, de naviguer à vue.