p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le Temps - Walid KHEFIFI p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Rachida Ennaïfer, conseillère principale du président de la République en communication, a rejoint officiellement la longue liste des conseillers qui ont préféré claquer la porte du Palais de Carthage en moins d'une année. Cette journaliste francophone, juriste et ancienne membre de la Haute Autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) a annoncé sa démission dans un post publié jeudi soir sur son compte Facebook. «Je ferme aujourd'hui ce compte (Facebook) officiel pour revenir à mon compte personnel. Bienvenue à nouveau à tous mes amis. Nous restons fidèles à nos engagements», a-t-elle écrit, sans plus de précision L'ancienne enseignante de droit public à la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis, où elle a côtoyé l'actuel président Kaïs Saïed, ainsi qu'à l'Institut de presse et des sciences de l'information (IPSI) a confirmé hier sa démission dans une déclaration accordée à Shems FM, indiquant au passage que sa démission a été acceptée par le chef de l'Etat. Mme Ennaïfer n'a pas souhaité s'étaler sur les raisons de son départ, se contentant d'évoquer son «insatisfaction en ce qui concerne les méthodes de travail» au cabinet présidentiel. Une façon diplomatique pour décrire les frictions entre Rachida Ennaïfer et certains autres membres du cabinet présidentiel. Selon des sources proches de la présidence, la démission de Mme Ennaïfer, qui est une amie et une fidèle parmi les fidèles du président de la république, s'expliquerait notamment par ses inimitiés avec Nadia Akacha, la directrice du cabinet présidentiel. Surnommé la «la dame de fer», cette dernière «s'attache à superviser tout au palais de Carthage et à s'occuper des moindres détails au point d'outrepasser ses prérogatives et de marcher sur les plates-bandes de ses collègues au cabinet présidentiel», a-t-on ajouté de même source. Selon certains bruits de couloir, Nadia Akacha, s'est muée en l'espace de quelques mois en super-conseillère qui détient toutes les clés du palais de Carthage. On prête notamment à cette quadragénaire, qui est parfois décrite comme la «vice-présidente» ou la «numéro deux», le choix de plusieurs ministres et de l'actuel chef du gouvernement Hichem Méchichi, ainsi que le limogeage du ministre des Affaires étrangères Noureddine Erray qui aurait refusé de jouer le rôle de marionnette et de simple exécutant des ordres venant du palais de Carthage. Docteure en droit public et spécialiste de droit constitutionnel, Nadia Akacha serait par ailleurs à l'origine de trois autres démissions de responsables recrutés à la présidence depuis l'accession de Kaïs Saïed au pouvoir. Il s'agit, selon nos sources, du général Mohamed Salah Hamdi, ancien conseiller à la sécurité nationale qui s'était notamment plaint d'être écarté de certaines rencontres officielles, dont des audiences accordées par le chef de l'Etat aux ministres de la Défense et de l'Intérieur, et de ne pas pouvoir discuter avec le président en tête à tête, de l'ex-ministre conseiller Abderraouf Bettaieb, qui fait pourtant partie du cercle rapproché des amis de Kaïs Saïed qui l'ont conduit à la victoire électorale, et de Hella Lahbib, membre de la cellule de communication au palais présidentiel et collaboratrice de Rachida Ennaïfer. p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"