p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le TEMPS-Khouloud AMRAOUI p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"L'Institut des hautes études (IHET) et le groupe Daily Trading Forum, ont organisé conjointement, un webinaire sous le thème « La Tunisie au creux de la vague... la refondation de la politique financière pour une reprise inclusive ». Le choix du thème est très important dans la mesure où notre pays traverse la 2ème vague pandémique et les indicateurs économiques se dégradent de plus en plus. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Quant aux perspectives économiques et financières, elles sont quasiment floues en raison de l'absence de vision et de stratégie adéquate à une conjoncture économique morose. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Pour l'économiste Taher Almi : « On est au bord du gouffre. Il faut absolument que l'Etat relance l'économie. Nous avons une instabilité politique, sociale et maintenant, c'est le « KO financier ». p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman"; min-height: 11px;" p class="p3" style="text-align: center; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"L'Etat doit honorer très vite ses engagements vis-à-vis p class="p3" style="text-align: center; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"des entreprises publiques et privées p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Pour Bilel Sahnoun, DG de la Bourse de Tunis : « Quand on parle du risque de l'Etat, c'est un risque souverain. Il est censé être le meilleur. Il est censé aussi obtenir les meilleurs taux et les meilleurs prix sur le marché pour acheter et lancer des appels d'offres. Malheureusement aujourd'hui, nous avons observé sur le marché des émissions privées qui sont à des coûts moindres que les émissions souveraines. L'Etat doit honorer très vite ses engagements vis-à-vis des entreprises publiques et privées, par une émission spécifique conjoncturelle due à la situation actuelle. Il faudrait probablement penser à un mécanisme d'un lancement d'une émission nationale conjoncturelle exclusivement dédiée aux créanciers qui attendent le remboursement des dettes de l'Etat ». p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman"; min-height: 11px;" p class="p3" style="text-align: center; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"On parle beaucoup p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"D'autre part, Ezzedine Larbi, professeur agrégé d'économie à l'Université américaine Harvard a fait savoir que la contraction de la croissance est énorme au temps où les réserves en devises ont augmenté. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"La raison de l'augmentation, explique-t-il, est liée à l'existence des flux de capitaux. Entre autres, le professeur souligne que le manque enregistré au niveau des importations a répercuté énormément sur la santé du Tunisien (Pas de médicaments, pas de vaccin...). De surcroît, Il a exprimé son étonnement quant à l'absence de l'évaluation du plan de développement 2016-2020, qui est déjà terminée. Et d'ajouter : « Il y a eu un dérapage de toute évaluation de réforme ou de plan au nom du COVID. On parle beaucoup et on n'exécute rien. Le financement direct par la Banque Centrale au budget de l'Etat, il n'existe même pas dans les pays développés. Le marché des capitaux en Tunisie ne joue pas un grand rôle dans la mobilisation de l'épargne et le financement de l'économie réelle. A titre d'exemple, le marché boursier n'est pas vraiment représentatif de l'économie nationale ». p class="p3" style="text-align: center; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Près de 50% de l'économie n'est pas représenté p class="p3" style="text-align: center; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"dans la Bourse des valeurs mobilières de Tunis (BVMT) p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Revenant au DG de la Bourse de Tunis, M. Sahnoun a affirmé que le marché financier en Tunisie ne joue pas pleinement son rôle dans le financement de l'économie et que sa contribution dans ce domaine demeure très modeste. « Dans les pays émergents ou en développement, le marché financier participe à hauteur de 30% dans le financement de l'économie, alors qu'en Tunisie, depuis des décennies, cette contribution n'a jamais dépassé les 10% », a-t-il souligné. p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman"; min-height: 11px;" p class="p3" style="text-align: center; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"La Cotation en bourse p class="p3" style="text-align: center; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"des entreprises publiques, p class="p3" style="text-align: center; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"pourquoi pas ! p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"«Je pense que l'idée de la cotation en bourse des entreprises publiques opérant dans des secteurs concurrentiels, proposée aux partenaires sociaux, dont l'UGTT n'a pas rencontré de refus de leur part, à condition, bien entendu, de garantir la préservation des emplois et des avantages consentis au personnel ». a indiqué le Directeur Général de la Bourse. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"« Pour qu'un marché financier puisse jouer son rôle, il faut qu'il ait de l'offre des titres et de la demande, or aujourd'hui, les secteurs de Telecom, de l'énergie, des mines, le tabac, l'agriculture, et le tourisme, sont absents du marché boursier tunisien. Ainsi, Près de 50% de l'économie n'est pas représenté dans la Bourse des valeurs mobilières de Tunis (BVMT) », a-t-il encore précisé. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"S'agissant de la demande, la bourse de Tunis demeure une bourse des particuliers, alors que dans une bourse, il faut avoir un bon « mix » entre les particuliers et l'institutionnel, a-t-il relevé. p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";" p class="p4" style="text-align: right; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"K.A