p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le Temps – TAP Le ministère public près le pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme a ordonné l'ouverture d'une enquête pour connaitre toute la vérité sur l'existence du groupe terroriste "Al Mahdi dans le sud tunisien" et son implication dans l'attentat terroriste perpétré jeudi à Nice. Mohsen Dali responsable du bureau d'information et substitut du procureur de la République au tribunal de première instance de Tunis a déclaré, hier, que l'ouverture de cette enquête intervient suite à une publication sur les réseaux sociaux d'un individu qui prétend appartenir au groupe "Al Mahdi dans le sud tunisien" qui aurait revendiqué l'attaque de Nice. Le ministère public a, aussi, affirmé avoir ouvert une information judiciaire contre toute personne qui serait impliquée dans un meurtre ou dans des crimes terroristes, et ce à la suite de l'attaque au couteau qui a eu lieu, ce jeudi, à Nice, (France) dont l'assaillant serait un Tunisien. "Cette action en justice intervient en application de l'article 83 de la loi organique relative à la lutte antiterroriste et au blanchiment d'argent", a indiqué, Mohsen Dali, substitut de procureur de la République et porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis. Cette loi, a-t-il ajouté, permettra au tribunal de première instance d'examiner les crimes terroristes commis en dehors du territoire national et contre des personnes et des intérêts tunisiens. Dali a précisé que le ministère public près le pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme avait confié cette affaire à une unité sécuritaire spécialisée pour plus de recherches et d'investigation. Au moins trois personnes ont été tuées, dont une au moins égorgée, jeudi, à l'intérieur de la basilique Notre-Dame de Nice, lors d'une attaque au couteau dont l'auteur a été interpellé.