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Pour ne pas rater notre transition écologique
Publié dans Le Temps le 10 - 11 - 2020

p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le Temps - Ali Laïdi BEN MANSOUR p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Nous avons fêté comme d'habitude depuis des années la Fête de l'Arbre le 8 novembre dernier. Mais, malgré les urgences climatiques ici et ailleurs dans le monde nous sommes restés dans notre confort habituel comme si tout va bien sur terre ! Cérémonie traditionnelle, offres de plantules... et, puis, plus rien, jusqu'à l'année prochaine. Pourtant, le pari de l'arborisation est un besoin urgent, surtout qu'il faut réparer ce qui a été détruit par l'être humain.
Comme ça se fait depuis l'époque de Bourguiba, le président Kaïs Saïed n'a pas dérogé à la règle et s'est acquitté de la traditionnelle pelleté de sable pour planter un olivier dans la cour d'une petite école quelque part dans l'Ouest du pays. Voilà. Nous avons fêté la Fête de l'Arbre. Le fait que Saïed a voulu cette année associer le nom de Maha Gadhgadhi, en choisissant sa petite école au fin fond de la campagne de Kasserine, n'y ajoute pas grand-chose.
Pourtant cette belle fête traditionnelle instituée par les pères fondateurs de la Nation peut et doit être une occasion pour rappeler aux Tunisiens, particulièrement aux plus jeunes, les urgences climatiques et écologiques de notre pays et de la planète.
Combattre la pollution
D'ailleurs, les experts considèrent que la transition climatique est une des transitions le plus urgentes à mettre en place dans le pays. Il faut savoir qu'à plusieurs niveaux, nous avons atteint et même dépassé, la côte d'alerte dans ce domaine. Il suffit de se pencher par exemple sur le dossier épineux de notre gestion des déchets domestiques et industriels. Le comportement du citoyen, comme celui des entreprises, est tout bonnement scandaleux. Nous polluons nos villes et nous déversons nos déchets dans nos campagnes, nous polluons nos plages, nos forêts et nos montagnes sans vergogne.
Nous ne recyclons qu'un pourcentage infime de nos déchets qui s'amoncellent en montagnes dégradant la nature, tuant les animaux, détruisant les peu d'écosystèmes qui résistent encore à nos méfaits. La Fête de l'Arbre aurait pu être l'occasion d'intensifier les campagnes de sensibilisation, de durcir la législation afférente, de booster l'industrie de recyclage qui fait des merveilles dans le monde et qui peut très avantageusement être un palliatif au chômage endémique de nos régions intérieures.
Sauver l'eau qui reste
Nous épuisons la nature de notre pays de mille et une façons. Dans un pays comme le nôtre, à très grand stress hydraulique, nous continuons à ne pas valoriser cette ressource en détresse et nous ne limitons d'aucune façon notre exploitation de l'eau ! Portant nous pouvons faire des miracles dans ce domaine si, à travers une complémentarité exemplaire entre les autorités, les scientifiques et le public bien sensibilisé, nous lançons un vaste programme d'économie hydraulique, de recyclage intelligent des eaux usagées, et d'exploitation efficace de l'eau de mer ! Dans nos régions à faible pluviométrie, comme tout le Sud et une grande partie du Centre et de Centre Ouest, nous devons changer « nos logiciels » comme on dit aujourd'hui. Notre agriculture traditionnelle est trop gourmande en eau et nous devons faire appel à nos scientifiques pour orienter les agriculteurs, faire introduire des nouvelles espèces plus résistantes à la sécheresse et cesser d'exploiter la nappe phréatique à tort.
Imaginer des actions efficaces
Pour fêter l'arbre, on devrait sortir des sentiers battus ! Le président de la république, les autorités morales et les organisations de la société civile, sont appelées à inventer des actions à forte charge de mobilisation. Lancer, par exemple, chaque année, un vaste programme de lutte contre la désertification rampante sur toute une région du pays et construire ainsi un barrage efficace contre l'érosion des sols et l'avance du désert. Organiser une série d'action de promotion d'une économie bleue pour sauver nos plages et nos zones humides et pour développer l'économie de la mer, très mal exploitée actuellement. Obliger les gros pollueurs de nos villes, de nos plages et de nos campagnes à initier partout des programmes de fertilisation sur plusieurs années s'il le faut. Mutualiser les moyens des municipalités, du ministère de l'agriculture et celui de l'environnement pour faire verdoyer nos rues et nos places dans chaque ville et chaque village !
Oui, la Fête de l'Arbre devrait être tout ça et plus que ça ! La nature de notre pays mérite de surplus d'efforts !
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