p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le Temps - Kamel BOUAOUINA p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Après les tests et les devoirs de contrôle, les élèves ont entamé leurs devoirs de synthèse du 7 au 16 décembre. Ces devoirs ont été, durant longtemps, pour les élèves, un rendez-vous crucial soit pour le décollage, soit pour l'échec et la non-réussite. Il s'agit de tester le niveau des élèves et d'évaluer leurs connaissances. C'est pourquoi l'on se bat et l'on se fatigue pendant les périodes de préparation des devoirs. Les jeunes commencent à décrire de plus en plus tôt des problèmes liés à la gestion du stress, des pressions scolaires et parentales, avec des rythmes de travail de plus en plus accélérés, des exigences de réussite qui leur font souvent peur, auxquels s'ajoute la question des mesures sanitaires, pour éviter la contamination à la Covid-19. Fatigue, maux de tête, crise de nerfs. Tel est l'état des élèves durant cette semaine bloquée. Excès de travail scolaire sans doute mais aussi obligation de réussir son examen. Les élèves optent par tous les moyens pour réussir cet examen trimestriel. Il est vrai qu'avec le soutien de leurs parents, nos jeunes mettent le paquet pour aplanir les obstacles et revoir certains détails. Un classeur, des feuilles volantes et c'est parti pour l'élaboration des fameuses fiches de révision. Concises et synthétiques, elles permettent de retenir l'essentiel des cours. En réalité, avoue Sami, professeur de maths, j'essaie d'expliquer à mes élèves que ce ne sont que des impressions, des fantasmes, ils s'auto-angoissent et partent dans tous les sens sans prendre en compte la réalité. Je les aide à repartir du réel, à réfléchir et à s'organiser à la veille de cet examen ». Les enseignants désapprouvent Mohamed Ali, professeur de sciences, recommande à ses élèves de réviser avec quelques amis. « Le travail en groupe est un excellent stimulant. Il permet de renforcer la confiance en soi » estime-t-il. « La veille, mieux vaut éviter de se coucher trop tard, mais pas trop tôt non plus pour pouvoir s'endormir vite. On peut se détendre, voir un bon film, prendre un bon bain... et préparer ses affaires... Tout ce qui peut éviter de stresser le lendemain, il vaut mieux le faire la veille » nous dit, Jamal, prof de français. Et d'ajouter « Même si les parents me disent souvent qu'ils ne mettent pas de pression sur leurs enfants, directement, leurs comportements parlent, leurs gestes parlent. Je vous donne des exemples : parler des exercices trop fréquemment, c'est un signe, faire trop d'exercices préparatoires, c'est un signe, arrêter toutes les activités normales le jour J, c'est aussi un signe », dit-il. L'obsession du succès a permis la prolifération de ces cours magiques ces dernières semaines! Les parents ne peuvent pas reculer. Ils cherchaient par tous les moyens de satisfaire les besoins de leurs enfants avec une seule devise : la réussite à tout prix. Il est vrai que les élèves veulent par tous les moyens améliorer leurs résultats et considèrent que les cours normaux dispensés dans le cadre des programmes scolaires sont incomplets et ne suffisent pas pour compléter leur formation. Bref, tous les élèves essaient de se débrouiller pour bien passer leurs devoirs. Ne pas rajouter du stress au stress ! Les parents ne reculent pas pour soutenir leurs enfants. Ils paient un argent fou pour des cours supplémentaires. Ce qui les intéresse, c'est la réussite de leurs enfants. Le passage de ces épreuves est souvent source d'angoisse pour toute la famille. Le stress du lycéen cumulé à celui des parents peut s'avérer être un véritable cocktail explosif ! Certains élèves estiment que leurs parents sont plutôt une source d'angoisse. "Je crois que mes parents étaient encore plus stressés que moi, à croire qu'ils allaient eux aussi passer cet examen" estime Cyrine. "C'est devenu un rituel, ajoute Henda, tous les soirs mes parents rentrent du travail et me demandent si j'ai bien travaillé aujourd'hui et surtout combien de temps. Si mes réponses ne leur conviennent pas, ils n'hésitent pas à me rappeler que je risque de louper le premier examen de l'année. Alors, pour leur faire plaisir, je me force à travailler comme une forcenée. J'essaie de me convaincre qu'ils ont besoin d'être rassurés". Il est vrai que le stress des parents, répercuté sur les enfants, surtout de manière tardive, est considéré par le jeune comme un manque de confiance en ses capacités. Maux de ventre, irritabilité, problèmes de sommeil, perfectionnisme, volonté de tout contrôler, petites maladies à répétition : les symptômes sont nombreux. Une pression supplémentaire aura tendance à le bloquer plutôt qu'à l'aider. « Montrez plutôt votre encouragement et tolérez peut-être un peu son changement d'humeur pendant cette période » conseille un prof de langues. p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"