p class="p1" style="text-align: right; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Par Samia HARRAR Un coup de tonnerre, ou un coup de «poker» ? Dans les sphères politico-politiciennes, et pas que, l'arrestation de Nabil Karoui, président de Qalb Tounès et de la chaîne Nessma TV, aura fait, jeudi 24, l'effet d'une déflagration. Et pour cause. La machine judiciaire, qui donnait l'impression de s'être «grippée» pour très longtemps, en enclenchant cette procédure de mise en «dépôt», supposée être temporaire, car la présomption d'innocence vaut toujours, jusqu'à ce que justice soit rendue, et que le dossier, qui traîne, depuis de longs mois sur les étagères, soit, définitivement fermé, devra, pour être crédibilisée, faire ses preuves sur le long terme. Et aboutir. Soit, à une condamnation, ferme et nette dans les termes, si les preuves de culpabilité sont, avalisées et confirmées, soit, dans le cas contraire, à établir son innocence, et donc activer sa libération. Car, en aucun cas, il ne faudra se servir, de Nabil Karoui, comme bouc émissaire s'il en est, pour redorer le blason d'une justice, qui peine à retrouver ses marques, dans la «nébuleuse» de la lutte pour le pouvoir qui sait être assassine, et pas qu'au figuré, mais, donner la preuve, que cette arrestation, entre réellement, dans la cadre de la lutte effective, contre la corruption qui gangrène le pays. Le risque étant, si cela n'est pas suivi, dans les faits, par le traitement d'autres dossiers en suspens, du même acabit : celui de la fraude fiscale, du blanchiment d'argent, ou, du recours à des fonds étrangers, pour financer les élections, à l'instar de la suspicion qui vise, principalement Ennahdha, qui n'a toujours pas été inquiétée, par contre, soit dit en passant, par des éléments qui seraient de nature à l'incriminer sur la question, mais peut-être que son tour viendra, s'il s'avère que l'opération «mains propres», ne vise pas, en réalité, à détourner l'attention générale de l'essentiel. À savoir : l'impasse dans laquelle se trouve aujourd'hui, une Tunisie, hypothéquée plus qu'à son compte, par un «axe du mal», qui siège encore, triomphalement au Parlement, et qui mériterait bien, un sérieux « tour de vis », de la part des plus hautes sphères du pouvoir. Histoire qu'il y ait une cohérence. Histoire, aussi, de donner un vrai coup de pied dans la «fourmilière», afin de montrer que l'impunité n'est qu'une «vue de l'esprit», en définitive, lorsqu'il s'agit de sauver le pays. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Parce que cette même justice, a donné la preuve, par le passé, et surtout, depuis l'avènement de la «sainte» révolution, qu'elle savait, aussi, être sourde et aveugle, comme dans le traitement qu'auront subis, les dossiers des martyrs, Belaïd et Brahmi, en se compromettant avec les commanditaires du terrorisme, sous nos cieux, pour noyer le poisson, il convient d'appréhender, avec beaucoup de méfiance, jusqu'à preuve du contraire, l'arrestation d'un Nabil Karoui, qui ne constituerait, au final, qu'une partie de l'iceberg.