p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le Temps - Walid KHEFIFI p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"La mobilisation des médecins généralistes exerçant dans les institutions hospitalières publiques ne faiblit pas. Après les multiples grèves et les rassemblements de protestation organisés tout au long des dernières semaines, ces médecins de première ligne envisagent de recourir à une grève générale ouverte en signe de protestation contre un décret gouvernemental qui les oblige à poursuivre une formation complémentaire pour passer au statut médecin de famille. «L'unique alternative qui nous reste est désormais la grève générale ouverte vu que le ministère de tutelle continue à atermoyer et à ignorer notre revendication relative à l'homologation systématique des médecins généralistes avec la spécialité de médecine de famille au niveau académique et salarial», souligne Dr Salem Ouerghemmi, secrétaire général de l'Union des médecins généralistes de la santé publique (UMGSP). Le responsable syndical estime que le décret gouvernemental N° 2019-341 du 10 avril 2019 fixant le cadre général du régime des études et les conditions d'obtention des diplômes des études médicales est humiliant pour les médecins généralistes qui exercent depuis de nombreuses années dans les hôpitaux puisqu'il permet à des médecins de familles fraîchement diplômés de devenir les chefs des généralistes qui les avaient encadrés. «C'est une aberration. Si les médecins généralistes boycottent l'encadrement, le cursus de la médecine de famille sera entièrement bloqué », a-t-il ajouté. L'Union des médecins généralistes de la santé publique, qui a qualifié le décret gouvernemental N° 2019-341 d' «anticonstitutionnel», avait déjà organisé une grève de trois jours en juillet et une grève de quatre jours en décembre ainsi que de nombreux rassemblements de protestation depuis plus d'un an. Elle a également déploré l'ingratitude dont ont fait preuve les autorités de tutelle à l'égard des médecins généralistes en dépit des efforts colossaux qu'ils ne cessent de fournir particulièrement en cette conjoncture sanitaire exceptionnelle marquée par une forte propagation de la pandémie du Covid-19. Mesure transitoire Dr. Ouerghemmi a d'autre part indiqué que l'Union des médecins généralistes de la santé publique va soutenir les diverses actions de protestation qui seront organisés par le Syndicat général des médecins, pharmaciens et dentistes de la santé publique rattaché à 'union générale Tunisienne du travail (UGTT). Ce dernier avait organisé le 25 décembre une grève générale d'une journée pour protester contre le décret gouvernemental N° 2019-341 du 10 avril 2019. Le Syndicat général des médecins, pharmaciens et dentistes de la santé publique, qui réclame l'insertion d'une mesure transitoire dans le décret contesté pour permettre l'intégration de tous les médecins généralistes dans la spécialité de la médecine de famille, a également menacé de lancer le mot d'ordre d'une grève ouverte au cas où le ministère continue à ignorer ses revendications légitimes. De son côté, le Syndicat tunisien des médecins libéraux (STML) a exprimé son rejet catégorique du décret gouvernemental N° 2019-341. Le STML, qui défend les intérêts des médecins de libre pratique, a appelé dans ce cadre tous les bureaux régionaux à se préparer à toutes formes de protestation légales possibles au cas où le ministère ne satisferait pas les revendications des médecins généralistes avant le 31 décembre 2020. p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"