pre class="aLF-aPX-K0-aPE" style="user-select: text; font-family: "Courier New", Courier, monospace, arial, sans-serif; white-space: pre-wrap; overflow-wrap: break-word; background-color: rgb(255, 255, 255); font-size: 14px;" Le Temps-agences- Alors que la chancelière Angela Merkel vit les derniers mois de son mandat après 15 années à la tête de l'Allemagne, son parti, l'Union chrétienne-démocrate (CDU) se cherche un dirigeant. La CDU va se réunir en congrès virtuel les 15 et 16 janvier pour désigner son nouveau président. Le vainqueur sera ensuite bien placé pour devenir le candidat des conservateurs allemands à la chancellerie lors des élections législatives prévues en septembre. Mais rien n'est garanti. Car des trois candidats potentiels en liste pour la direction de la CDU, aucun n'a les faveurs des Allemands. Le véritable leader conservateur populaire n'est autre que Markus Söder, membre de l'Union chrétienne-sociale de Bavière (CSU), parti frère de la CDU. Ce dernier ne se présente donc pas à la course à la direction du parti d'Angela Merkel cette semaine, mais il entend jouer un rôle central dans la désignation du candidat à la succession de la chancelière, selon des sources. Markus Söder pourrait même assumer le rôle de candidat lui-même si le futur président de la CDU n'est pas favori dans la course à la chancellerie, selon des sources au sein de l'alliance conservatrice au pouvoir. Ce week-end, trois candidats s'affronteront pour obtenir les faveurs des 1.001 délégués du parti de la CDU: le centriste Armin Laschet, le très conservateur Friedrich Merz et l'expert en politique étrangère Norbert Röttgen. Norbert Röttgen, 55 ans, éloquent président de la commission parlementaire des Affaires étrangères, souhaite que l'Allemagne adopte une position plus ferme vis-à-vis de la Russie et de la Chine. Friedrich Merz, 65 ans, a ciblé la politique de la Banque centrale européenne et est moins diplomatique. Armin Laschet, 59 ans, qui a peaufiné son profil international, se plaint que Berlin a "trop tardé à réagir" aux appels français à la réforme de l'Union européenne. Angela Merkel a déclaré l'année dernière que ce dernier avait "les outils" pour diriger la plus grande économie et le pays le plus peuplé d'Europe, mais que les électeurs le trouvaient peu inspirant. Face à eux, le ministre-président de Bavière, Markus Söder, 54 ans, est un caméléon politique qui n'a pas hésité à se déplacer de la droite vers le centre modéré. Ses positions en matière de politique étrangère restent floues. Jusqu'ici, Markus Söder n'a pas fait part de ses ambitions nationales. "Ma place est en Bavière", répète-t-il régulièrement. Mais ses lieutenants sont déjà en train de manœuvrer pour que l'alliance CDU/CSU, "l'Union", choisisse le candidat à la chancellerie le plus susceptible de remporter les élections de septembre, plutôt que de simplement s'en remettre par défaut au chef du parti de la CDU, comme c'est la tradition. Le choix du candidat devra être basée sur ce critère, "indépendamment de qui deviendra le nouveau leader de la CDU le 16 janvier", a déclaré Alexander Dobrindt, le leader de la CSU au Bundestag, lors d'une réunion de la CSU la semaine dernière. Que Markus Söder décide de se présenter comme chancelier ou qu'il joue simplement un rôle dans le choix du candidat, son assurance promet d'enhardir les conservateurs fatigués des compromis centristes d'Angela Merkel, même s'il ne peut pas égaler son