- Agences- En République démocratique du Congo (RDC), les députés avaient de nouveau rendez-vous hier au Palais du peuple, où la motion de censure contre le gouvernement de Sylvestre Ilunga est de nouveau à l'ordre du jour. Le 26 janvier, le vote avait été reporté pour laisser une chance au Premier ministre congolais Sylvestre Ilunga de rentrer de Lubumbashi pour se présenter devant les élus. Mais il était absent hier, tout comme les députés du FCC, resté fidèle à Joseph Kabila. Ils avaient décidé de claquer la porte hier, estimant que le bureau provisoire de l'Assemblée nationale n'était pas habilité pour organiser le vote de cette motion de censure. Mais le quorum a bien été atteint. Il y a 325 députés, selon des préposés au décompte. Hier, ils étaient 285 et 301 à signer la pétition pour cette motion de censure. Il y a déjà six isoloirs et une urne. Tout est déjà en place. Le vote devrait commencer juste après la lecture de la motion de censure. Ensuite, il faudra dépouiller, span style="font-family: "times new roman", times, serif; font-size: 16px;"mais du côté des partisans du président Félix Tshisekedi, on est confiant. Le gouvernement span style="font-family: "times new roman", times, serif; font-size: 16px;"de Sylvestre Ilunga est déjà de l'histoire ancienne. L'Union sacrée en bonne voie Pendant ce temps, les choses s'accélèrent du côté de l'Union sacrée, la majorité que veut constituer le président congolais. Les opposants Moise Katumbi et Jean- Pierre Bemba et les partis qu'ils représentent vont y adhérer. La signature est prévue span style="font-family: "times new roman", times, serif; font-size: 16px;"cette après-midi. Les négociations étaient en cours depuis des semaines. Les noms de l'ancien gouverneur du Katanga et de l'ex-vice-président avaient même circulé pour les postes d'informateur ou de Premier ministre. En parallèle, le bureau provisoire de l'Assemblée a annoncé le chronogramme de l'élection du bureau définitif de l'assemblée. Car parmi les points d'achoppement entre Félix Tshisekedi et ses anciens alliés de l'opposition, il y avait bien sûr les questions de répartition de postes à l'Assemblée, comme au gouvernement. Evidemment, cette annonce n'est pas du goût de Martin Fayulu, l'ancien candidat à la présidentielle et actuel coordonnateur de la principale plateforme de l'opposition span style="font-family: "times new roman", times, serif; font-size: 16px;"jusqu'ici Lamuka. Il demande à ses deux partenaires de « tirer toutes les conséquences span style="font-family: "times new roman", times, serif; font-size: 16px;"» de leur adhésion à l'Union sacrée.