Ils sont Mad pop, Oumaima Bahri, Wael Marghni, et les autres, des artistes émergents ayant fait leurs petits chemins dans un domaine qui reste toujours en jachère en Tunisie. Aujourd'hui ces jeunes danseurs ont l'opportunité de briller et de se faire connaitre dans une manifestation dédiée à la danse contemporaine. Le Festival des premières chorégraphiques qui se tient à l'espace El Teatro du 17 au 20 février offrira à ces artistes l'opportunité de montrer leurs nouvelles créations en premières publiques, mais aussi de gagner en notoriété. La conférence de presse tenue hier matin à l'espace El Teatro a présenté les spectacles de danse qu'on aura à découvrir et surtout à nous familiariser avec une discipline des arts du spectacle qui n'a pas encore eu son droit de cité dans nos médias. « Le festival explorera le corps comme source de langage et de résonances ... créer et imaginer des mondes différents » explique-t-on pour montrer les intensions d'une festivité qui nous fera voyager dans un monde faits d'histoires individuelles et collectives, qui réinvente notre quotidien lui donne le sens des lendemains nouveaux et vivants. « Chaque œuvre sera singulière de part son histoire, son esthétique et son paysage artistique mais toutes nous invite à nous déplacer, à nous retrouver et à voir le monde, les gens, et surtout les autres autour de nous avec plus d'empathie, plus de solidarité et plus d'amour. C'est dans les moments de turbulence que la culture prend toute sa dimension et se révèle un atout irremplaçable face à l'essor des inquiétudes, face aux pertes de repères et face aux risques de dilution du lien social. Nous sommes heureux de vous retrouver. », lit-on dans le dossier de presse de la manifestation qui ne sera autre qu'une « t une plateforme de diffusion où les artistes de la relève ont l'opportunité de dévoiler leurs œuvres pour la première fois au public. Le festival se construit en collaboration avec les artistes de la programmation et offre une réelle diversité de propositions artistiques afin de toucher et d'éveiller la curiosité de l'ensemble des publics » Côté budget, on apprend que le festival dans sa première édition partenaires est le fruit de la bonne volonté des personnes qui croient toujours en l'art et en ses fabuleuses possibilités à faire changer les choses. « Nous avons lancé une campagne de financement participatif auprès de nos partenaires et du public afin d'assurer de bonnes conditions de travail aux artistes. La totalité des fonds récoltés sera reversée aux artistes et leurs équipes pour continuer leurs recherches et les aider dans leurs processus de création. » L.C.