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«Libre dans son corps ! Libre de danser ! Danser, c'est résister !»
Publié dans Le Temps le 25 - 04 - 2015

La14ème édition de «Tunis, capitale de la danse» qui démarrera le 29 avril et se poursuivra jusqu'au 3 mai 2015, commence sous les meilleures auspices. 100 danseurs professionnels mèneront la danse pour l'opération «Feux rouges».
C'est en partenariat avec la représentation du CID-UNESCO à Tunis (représenté par Imed Jemaa, Nawel Skandrani, Nejib Ben Khalfallah, Sihem Belkhodja ainsi que Nesrine Chaabouni).et à l'occasion de la journée Internationale de la danse que Ness El Fen (les gens de l'Art) et Al kalimat (les Mots) organisent le marathon des mots.
Un nouveau tremplin au profit
des talents émergents
Pour cette édition, on innove ! En effet, lors d'une conférence de presse tenue hier, vendredi 24 avril 2015, que Nes El Fen a annoncé que pour cette année, Tunis Capitale de la danse lance une Plateforme spécialement destinée à la jeune création tunisienne en danse contemporaine. La plateforme abritera trois spectacles où il s'agira de mettre sur scène, les créations chorégraphiques des jeunes chorégraphes-danseurs. Une sorte de tremplin pour les talents émergents. Nous citerons : Marouene Errouine, Belgacem Rochdi, Nour Mzoughi,Malek Zouidi, Boughnami Thouraya, Hichem Chebli,Wael Mansour, Wael Marghni, Hichem Chebli, Selim Ben Safia, Mohamed Cheniti, Karim Touwayma, Oumaima Manai, Kais Boulares, ou encore Seifeddine Manai.
D'autres chorégraphes profiteront de ce rendez-vous annuel de la danse pour présenter au grand public leurs œuvres, tels que Nawel Skandrani, Khalfallah et Imed Jemaa. Rappelons qu'Al Kalimat sera co-animé par la célèbre Sihem Belkhouja et la poétesse et dramaturge Amina Azouz.
Les chorégraphies seront présentées devant un jury national et étranger composé de professionnels du monde de la danse à l'instar d'Olivier Poivre d'Arvor, directeur de France Culture, Julie Gayet, actrice et productrice de cinéma, Plantu, dessinateur de presse et caricaturiste à Charlie Hebdo, Asli Erdogan, chroniqueuse turque, romancière et militante pour les droits de l'Homme, Atik Rahimi, romancier et réalisateur afghan, prix Goncourt de 2008 pour son roman Syngué Sabour, Abdennour Bidar, philosophe et écrivain français, FaouziaZouari, écrivaine et journaliste à Jeune Afrique ou encore Clotilde Courau, actrice française devenue son Altesse Royale la princesse Clotilde de Savoie.
Plusieurs prix sont proposés : les travaux pour la meilleure chorégraphie, la meilleure interprétation féminine et la meilleure interprétation masculine. Un prix du public est notamment prévu.
Une valse plus «in»
Cette 14ème édition de Tunis capitale de la danse, comme l'annoncent les organisateurs sera dédiée aux nouvelles technologies et à leur rapport-apport à la danse moderne. Il s'agit de «faire le point sur les enjeux artistiques, techniques et économiques de la création numérique et ses apports aux arts vivants et à l'art chorégraphique. La démarche devait nous aider à percevoir et comprendre où nous mènent ces évolutions, à positionner et interroger nos pratiques, à inventer des espaces d'échanges, oser s'approprier une part de ce vaste champ nouveau qui s'ouvre».
En ce nouveau contexte où tout n'est que reconstruction, chantier, changement, il fallait que la danse suive la vibe. Il est alors temps de mettre en exergue les compétences locales en termes de technologie et de danse : «On vibre avec toutes les pulsations d'un monde globalisé, où on compte de nombreux et brillants professionnels dans les nouvelles technologies, ce serait peut-être le moment de les associer à la création contemporaine.»
Ce désir qui a longtemps alimenté les esprits créateurs a été chambardé par une actualité tragique. La danse est devenue alors non seulement un moyen d'expression artistique mais une lutte permanente, l'expression d'un corps torturé par la route tortueuse qu'est le présent. Danser c'est désormais résister au terrorisme, résister à la déprime et résister à l'abattement qui gagna pendant un moment les Tunisiens. Pour cette année, la danse «ne peut se concevoir et s'exercer qu'en résonnance avec les clameurs et bouleversements des temps présents... Les engagements qui ont animé notre démarche et forgé l'identité du festival depuis sa création, dans le sillage troublé des attentats terroristes.
Face à la situation difficile qui est la nôtre, confrontés aux forces du mal qui redoublent de violence et de barbarie, nous n'avons d'autre alternative que de continuer à résister et à nous battre. Dès le départ, nous avions fait de la danse une arme. Nous persistons et signons dans cette voie, la danse, arme vivante, belle, rebelle, indestructible.»


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