p class="p1" style="text-align: right; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Par Samia HARRAR p class="p2" style="text-align: justify; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Comment convoquer l'espoir, lorsque chaque jour qui passe, ramène, dans son sillage, son lot de « bonnes » nouvelles, l'une la disputant à l'autre, pour donner à tous les Tunisiens, le sentiment qu'ils sont désormais, à bord d'un navire, qui tangue sur les eaux, perdu dans le grand large, ballotté par la tempête, sans capitaine à bord pour le mener à bon port ? p class="p3" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"En l'occurrence ici, au point où on en est, il n'est même pas question d'accoster, ou du moins pas dans l'immédiat, puisqu'on est loin du compte, mais d'éviter les icebergs. Car le danger guette de toutes parts, et tous les signaux virent à l'écarlate. p class="p3" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Oui, regarder la moitié pleine du verre. Mais pleine avec quoi ? p class="p3" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Ne venez surtout pas nous parler de l'eau, lorsque celle qui ravitaille certaines de nos villes, et nos régions, et provenant des grands barrages, est polluée. À l'instar de celui de Sidi Salem, où seraient déversées, selon les révélations fracassantes, du député Badreddine Gammoudi, les eaux usées. Outre les déchets et cadavres d'animaux, qui viennent en alimenter le cours, mettant ainsi, en danger, la santé de la population, qui ne se doute pas une seconde, quand bien même il est désormais de notoriété publique, que la situation, au niveau des services publics se soit empirée, que les choses en soient arrivées, à ce degré suprême de pourrissement ! p class="p3" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Gravissime... p class="p3" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Si le ministre public qui vient d'ouvrir une enquête, en arrive à la conclusion, qu'effectivement, plus d'un barrage dans le nord-ouest de la Tunisie, est aujourd'hui infectée par les eaux d'assainissement, non traités, dans le silence tacite, et coupable, des responsables régionaux, faisant courir aux Tunisiens, le risque d'attraper des maladies multiples et innombrables, pouvant entraîner leur trépas, sans bouger le petit doigt pour y remédier, tous ceux qui nous gouvernent aujourd'hui, doivent rendre des comptes. Car ce qui arrive n'est pas normal. p class="p3" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Dans un pays qui est indépendant depuis 1956, et après avoir traversé le siècle, notre pays ressemble, hélas, et de plus en plus, à une république « bananière » où tout est permis : la chose et son contraire. Dans l'échelle du pire, est-il besoin de le préciser ?