La municipalité de Bizerte a enfin réussi un grand pari mardi 15 janvier, en mettant fin au commerce anarchique des marchands ambulants qui n'ont cessé d'envahir les places et artères du centre ville. Bizerte a longtemps souffert de ce fléau dévastateur du commerce anarchique qui a sévi au centre de la capitale du nord et qui a connu ces derniers temps un accroissement alarmant, puisque les commerçants ambulants n'ont cessé de débarquer de partout et d'envahir places, rues et trottoirs du centre ville et ceux limitrophes à l'avenue Habib Bourguiba, rendant les artères Sassi El-Bahri, Cheikh Idriss et celles des quartiers avoisinants très sales et même inaccessibles aux piétons. Une action d'envergure a été entreprise. C'est même un tour de force qui mérite tous les éloges, mais qui devrait être suivie d'une vigilance accrue de la part de la police municipale pour dissuader les récalcitrants à réinvestir de nouveau les artères de la ville.
C'est le tour des marchands de fruits et légumes ? Comme nous l'avons cité plus haut, dans le cadre de son action pour mettre fin au commerce anarchique, la municipalité s'est intéressée aux marchands de légumes et des fruits qui ont eux aussi défié toute réglementation communale pour envahir avec leurs étalages factices, trottoirs et chaussées tout autour du marché municipal « Slaheddine Bouchoucha » et même la voie publique des artères avoisinantes. Espérons que la municipalité trouvera les solutions idoines pour pouvoir délocaliser ces envahisseurs de la voie publique qui ne cessent de polluer non seulement l'environnement mais aussi le circuit commercial de distribution réglementaire.
La cité d'El-B'hira nécessite un intérêt accru Suite aux travaux de réfection de la chaussée entrepris récemment par la municipalité de Bizerte afin de restaurer certaines artères de la cité El-Bhira telle notamment l'avenue Mohamed Cinq, l'on constate malheureusement sur cette même avenue d'énormes crevasses engendrées par des travaux de l'ONAS (voir photo) : regards à ciel ouvert, disproportion entre chaussée bitumée et rigoles etc. Une meilleure coordination entre les différents intervenants reste souhaitable. Par ailleurs, la finalisation des travaux de réfection de certaines autres artères à l'instar de l'avenue Omar El-Mokhtar pourtant adjacente à l'avenue Mohamed Cinq est plus que souhaitable, elle est même impérative du fait des désagréments causés aux deux voire quatre roues obligées de faire de hautes voltiges afin de contourner, pas toujours avec bonheur malheureusement, ces nids de poules et autres ornières.